Voici l'histoire de la vidéo de Vald que vous ne verrez jamais

  • Ça aurait pu être une vidéo d'anthologie. Vald au Vélodrome de Marseille vêtu d'un maillot du PSG, interprétant un de ses titres face caméra. Sauf que sous la pression des autorités, la vidéo ne sortira pas. Récit d'un match compliqué.

    Pas droit au but. Ça aurait pu être une vidéo d’anthologie. Vald au Vélodrome de Marseille vêtu d’un maillot du PSG, interprétant un de ses titres face caméra. Sauf que la vidéo ne sortira pas. Les équipes du stade avaient pourtant donné leur accord au festival Marsatac, associé au projet. Mais histoire de teaser la vidéo, Vald s’est pris en photo avec le maillot de la discorde, dans le stade, et a posté le tout sur ses réseaux.

    Évidemment, les réactions des fans marseillais ne sont pas tendres et on ne pouvait s’attendre à ce qu’il en soit autrement. Après le tournage, Vald se produit au festival devant un public pas rancunier pour un sou (et qui avait pourtant forcément été mis au courant de sa photo). Les équipes de Sourdoreille, en charge de la réalisation, se mettent au boulot, montent la vidéo… Mais entre temps, le festival leur demande de mettre en attente sa sortie afin de pouvoir la montrer et la faire valider aux responsables du stade. Et c’est là que les emmerdes commencent réellement.

    Marseille vs Vald. Le collectif Sourdoreille a expliqué son incapacité à diffuser le projet et ce n’est pas jojo : « La mairie de Marseille a même contacté l’équipe du festival pour faire pression et demander à ce que la vidéo ne sorte pas. Le Vélodrome est sur la même ligne. Ce lundi, Arema, la société qui gère le stade, va même encore plus loin. Elle prend contact avec un avocat pour étudier la possibilité d’une action en justice envers Vald. Sachant très bien qu’elle ne peut pas porter plainte pour le port d’un maillot du PSG (jusqu’ici, encore autorisé en France), l’équipe du stade explique qu’elle n’a pas donné son accord pour un tel tournage. Aux dires de nos interlocuteurs chez Marsatac, c’est totalement faux. »

    Soucieux de ne pas mettre en difficulté un festival auquel ils sont attachés, le collectif finit pas céder, « la mort dans l’âme ». Et souligne que « dans une démocratie, on ne devrait simplement pas pouvoir empêcher un artiste de s’exprimer et un média de pouvoir produire des vidéos, le tout, en respectant le cadre légal ». Le pire, dans tout ça, c’est que Vald finissait sa performance par un signe de Jul…

    Vous aimerez aussi