Sortez les ghettoblasters avec la compilation "Boombox 2"

  • On ne va pas se la jouer disque rayé et vous refaire l’histoire du hip-hop sur papyrus, mais la nouvelle compilation de chez Soul Jazz, "Boombox 2", permet enfin de dépoussiérer les débuts du genre, à Harlem, avec une collection de titres oubliés.

    The Get Down down. Fin des années 1970, le hip-hop naît des flammes du Bronx rongé par les gangs, la drogue et la ruine. Vous avez pu en avoir un aperçu passé au vernis à paillettes dans la série cheesy et addictive The Get Down de Baz Luhrmann, mais à peine a-t-on fini de digérer les deux premières saisons qu’il faut avaler la nouvelle : le projet le plus coûteux de l’histoire de Netflix ne sera pas reconduit.

    Coup de bol. C’est là que label Soul Jazz Records prend le relai grâce à ses compilations « Boombox », chargées de retransmettre l’énergie de ces crews de rappeurs, MC et danseurs de New York, tous motivés par le succès commercial du tout premier vinyle de rap, le Rapper’s Delight du Sugarhill Gang en 1979. Sur le volume 2 de cette compilation qui met en lumière ces enregistrements pour égayer nos enceintes en juin, on découvre des premiers titres indépendants de hip-hop, électro et disco rap immortalisés sur vinyle entre 1979 et 1983. L’histoire a déjà oublié les noms de leurs auteurs et pourtant avec eux, on découvre les premières étincelles.

    Harlem World Crew  Rappers Convention

    Plongez avec le Harlem World Crew dans ce quartier où le disco et le rap fricotaient dans les mêmes clubs.

    Kool DJ AJ  Ah That’s The Joint

    C’est aussi à Harlem que l’un des premiers DJ du rap, Kool DJ AJ, moins connu que ses compères Grandmaster Flash, Afrika Bambaataa ou son modèle DJ Kool Herc, a fait ses preuves dès le lycée au club de Brooklyn Disco Fever.

    Rap et Jamaïque

    Enfin, les liens entre la musique jamaïcaine et le hip-hop sont célébrés par deux titres dont le super chill et positif Rock The Message Rap de Grand Master Chilly T et Stevie G Rock et leur “love is the message” qui reste tatoué aux tympans. Bon alors, qui achète les piles du ghettoblaster ?

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