Les pires phrases de Morrissey que vous n’entendrez pas dans son biopic

  • Le film "England is Mine" de Mark Gill sur la jeunesse de Morrissey, ancien leader de The Smiths, sort bientôt au cinéma. Sur pellicule, on voit un poète et un artiste engagé. Mais le personnage a aussi dit beaucoup de conneries. Jack lâche les dossiers.

    Captain Planet. Morrissey est un fervent défenseur de la cause animale. Quitte à mépriser l’humain. À propos de la condition des animaux en Asie, l’ex leader des Smiths a balancé :

    « Tu ne peux pas t’empêcher d’avoir l’impression que les Chinois sont une sous-espèce. »

    Dans le même style, après les attentats terroristes en Norvège de 2011, Morrissey avait expliqué que tout cela n’était rien par rapport à ce qui passe tous les jours chez McDo ou chez KFC. Gênant.

    Murder on the Dancefloor. « Moz » n’est pas un grand fan d’électro. À propos de la dance music, il a donc déclaré en 1992 :

    « C’est un refuge pour les déficients mentaux. De la musique faite par des gens ternes, pour des gens ternes. »

    Pas très surprenant quand on se souvient qu’il répète « Hang the DJ ! » (« Pends le DJ ! ») sur la chanson Panic de The Smiths.

    Mèche rebelle. Fasciné par la beauté, Morrissey peut parfois être superficiel…

     « Je maintiens que si vos cheveux sont moches, votre vie entière est moche. » #JacquesDessange

    Penseur. Attention, le chanteur a tout de même des éclairs de génie, des fulgurances. Par exemple, quand il dit :

    « Le seul à être moi, ici, c’est moi. »

    Limpide, profond, magistral. Plus fort que BHL. Tour de tête XXL.

    Ego trip. La modestie est un concept flou pour ce cher Steven. D’après lui :

    « Les Smiths ont toujours été trop intelligents. Je ne crois pas qu’il soit vraiment possible pour le monde de comprendre ça. »

    Identité nationale. Pour Morrissey, le Brexit, c’est « magnifique ». La défense de l’identité britannique est l’un de ses sujets fétiches. Il a d’ailleurs tenu parfois des propos sulfureux sur l’immigration. En 1992 déjà, il pète un câble :

    « Je ne pense pas qu’un jour les blancs et les noirs s’entendront. ».

    En 2007 il aurait dit à un journaliste du NME que « l’Angleterre n’est plus qu’un souvenir aujourd’hui. Si vous voyagez ici, vous n’avez aucune idée d’où vous êtes. Les portes sont inondées et n’importe qui peut venir. »

    Vous comprenez maintenant pourquoi ce n’est pas le grand amour entre la popstar, auteure de la chanson « Journalists Who Lie », et les médias ? Pourtant les anglais sont devenus fans de ce feuilleton et attendent avec impatience la prochaine sortie du mancunien. Ça ne devrait pas tarder.

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