2018 M03 12
Foi en l’avenir. Le premier EP d’Ed Mount vient de sortir. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne fait pas honte à son label nantais, Futur (Minitel Rose, Disco Anti Napoléon, Pegase), qui en connaît un rayon (de soleil) en matière de pop DIY. « Space Cries », c’est un peu ça : une collection d’éléments disparates (funk, house, pop, R’n’B) et de mélodies plus colorées et ensoleillées qu’une carte postale de la Côte d’Azur.
Formation jazz. Il faut dire qu’Ed Mount ne débarque pas de nulle part : guitariste et compositeur de jazz à ses débuts, collaborateur d’Erik Truffaz, le Français a ensuite fait ses gammes auprès de Ricky Hollywood et Saint Michel, avant de se prendre en pleine face les disques d’Homeshake ou de Toro Y Moi et, on l’imagine aisément, de vouloir offrir sa propre version de cette pop outrageusement sexy, qui se danse à l’horizontal et invite à la sieste béate.
Groove vibrations. Écouter « Space Cries, » c’est ainsi se confronter à cinq petits tubes à tiroirs, où il semble impossible de savoir où tombera le prochain beat, ni où mènera le prochain refrain. À croire qu’une seule chose compte chez Ed Mount : se laisser porter par le groove.