2017 M01 17
Ces dernières semaines, les jours se suivent et se ressemblent pour Donald Trump. Trop extrême, pas du tout apprécié au sein du gratin culturel américain, le nouveau président des États-Unis peine depuis son élection à trouver le chanteur ou la chanteuse qui interprétera l’hymne nationale le jour de son investiture, le 20 janvier : Céline Dion, Kiss, Justin Timberlake, Elton John, Moby, Andrea Bocelli, Jennifer Holliday, tous ont refusé de se produire sur scène, tandis que le rappeur californien, YG a, lui, déclaré être d’accord à une condition : qu’il perçoive quatre millions de dollars et qu’il puisse interpréter son hymne, FDT, pour « Fuck Donald Trump ».
Parmi les derniers refus, il y avait également 2 Chainz, qui a assuré, tout en lucidité : « Ils font seulement ça parce qu’ils ne trouvent personne d’autre et qu’ils me veulent pour l’investiture. Je dois dire non, peu importe l’argent que cela implique. » Autant dire que ça la fout mal pour Trump, qui parait du coup bien ridicule par rapport à ses prédécesseurs – pour rappel, Aretha Franklin et Beyoncé avaient répondu présentes pour les deux investitures d’Obama.
Pour Donald Trump, sauf retournement de situation, la prise de pouvoir devrait malgré tout se faire aux côtés de deux vétérans de la country, Toby Keith (55 ans) et Lee Greenwood (74 ans), accompagnés de Jackie Evancho, 16 ans et deuxième du télé-crochet America’s got talent en 2010. Pas très excitant tout ça… En tout cas, bien moins que le contre-concert organisé le même jour à Washington avec Solange, Esperanza Spalding, Danny Glover et Angela Davis.