2016 M10 27
Regarde le trône avec Queen B. En octobre 2007 et en campagne, Obama doit être interviewé par Ellen Degeneres dans son show télévisé. Il est accueilli en plateau par un Crazy in Love à balle. Pourquoi ce choix ? Personne ne sait. Mais impossible d’oublier l’entrée en matière du sénateur de l’Illinois, enchainant les mouvements de hanches sur le morceau de Beyoncé. Sa femme deviendra, deux mandats plus tard, la première première dame (sic) à pousser la chansonnette sur un morceau de Beyoncé lors d’un Carpool karaoké.
Tango argentin. Est-ce que vous savez danser le tango ? Pouvez-vous me donner un « ocho adelante » ? Est-ce que vous avez l’air con en essayant ? Si vous avez répondu oui à l’une de ces questions (ou pas d’ailleurs), vous comprendrez l’épreuve qu’a dû endurer Barack en étant invité à exécuter quelques pas de base de tango en Argentine, en mars dernier. Double exploit : la même semaine, il rencontrait Raùl Castro à Cuba.
La B.O. de B.O. En France, on a Marion Maréchal-Le Pen qui nous explique qu’elle aime la Sexion d’Assaut. Aux États-Unis, le président annonce d’un tweet laconique : « À la demande générale, voici mes playlists de vacances. » Au programme : Common, Courtney Barnett, Janelle Monáe ou Manu Chao la journée et Chrisette Michele, Fiona Apple ou Billie Holiday pour le soir.
Drake dance. « C’est avec un peu de douceur que nous profitons de cette dernière soirée en tant que président et première dame. […] Je ne compte pas danser, ni twerker », annonçait Barack, en goguette à la Maison Blanche, entouré de Janelle Monáe, Common ou De La Soul. Quelques minutes plus tard, il était filmé par Usher en flagrant délit de déhanchements sur le Hotline Bling de Drake.
President Obama dancing to « Hotline Bling » last night at The White House. pic.twitter.com/cbvWhvNyd1
— Word On Road (@WordOnRd) 22 octobre 2016
Aretha-moi si tu peux. Barack a pleuré huit fois en public au court de ses mandats, mais une seule fois devant une prestation musicale. C’était lors du Kennedy Center Honors, fin 2015. La grande remise de prix récompensait Carole King pour sa carrière d’auteure, avec notamment une prestation d’Aretha Franklin chantant (You Make me feel) A natural Woman. Pour une série de raisons – incluant le fait qu’Aretha était proche de Martin Luther King, Angela Davis et qu’elle est la Queen of soul –, Barack, ce soir-là, ne peut contenir une larme. Une larme présidentielle.