La pop de Belvédère va vous faire aimer Michel Berger

  • Jean et Matthieu travaillaient ensemble, ils ont eu l’idée de créer un groupe. Ils forment maintenant Belvédère, duo pop rock sentimentale entre Michel Berger et Juliette Armanet, auteur d'un premier EP nommé "Premier Train". Jack vs Belvédère, round one.

    Vous aviez joué dans d’autres groupes avant le projet Belvédère ?

    Matthieu : Non, j’ai pas mal mixé en soirée, donc j’ai des notions de scène, mais plutôt derrière les platines.

    Jean : Je chantais dans une chorale et je faisais partie des petits chanteurs de la Sainte-Croix de Neuilly.

    Très concrètement, votre ambition avec Belvédère ?

    Jean : On veut faire grandir le projet. Ce premier EP « Premier Train » nous a fait comprendre plein de trucs et là, on va arriver avec d’autres chansons, des nouvelles orchestrations plus relâchées, plus ouvertes et plus efficaces.

    Pourquoi avoir sorti ce premier EP qui ressemble plus à un test ?

    Jean : Pour nous, c’est du concret. Ça nous a permis de nous y mettre vraiment et de faire de nombreuses découvertes. On va arriver avec de nouvelles compositions qui n’auraient pas vu le jour sans avoir fait d’abord cet EP.

    « La variété c’est absolument pas un gros mot ! »

    Si on vous dit que vous faites de la variété, vous le prenez comment ? Vous savez, Michel Berger, Florent Pagny…

    Matthieu : C’est absolument pas un gros mot ! Michel Berger, j’aime beaucoup. La variété française, ce n’est pas que du mauvais goût donc c’est plutôt sympa qu’on nous dise ça.

    Jean : On le prendra comme un compliment ! Par exemple, la chanson Comme J’ai Du Mal, on l’a voulue comme ça. On s’est dit : « Faut faire pleurer dans les chaumières. » Mais il faut le voir comme une chanson humoristique, ce n’est pas du premier degré. Il y a tellement de ballades sentimentales, il fallait la surjouer à fond avec un peu d’humour.

    J’ai lu dans la bio cette phrase : « Un reflet bucolique dans un miroir sale. » Ça veut dire quoi ?

    Matthieu : Je ne sais pas, je ne la comprends pas.

    Jean : Alors si, c’est très simple. On s’est inspiré d’un belvédère parc de Vincennes. On est influencés par la nature et on vit dans une ville polluée. Cette phrase représente la nature urbaine, une vision un peu sale de la nature.

    Ce n’est pas un peu dense tout ça ? Le côté année 80, des textes sombres, des chansons « second degré », une esthétique visuelle liée à la nature…

    Jean : Oui, c’est possible. Peut-être que ça foisonne trop. On se dit que sur les prochains morceaux, on va aller plus vers l’épure, vers quelque chose de plus simple et accrocheur aussi.

    Belvédère « Premier Train » disponible sur Mirador.

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