HMLTD lifte le rock anglais

  • Le jeune collectif londonien sort une large palette d’influences bariolées pour redonner du glam et du caractère à l'indie rock anglais. Il était temps.

    Bon appétit. Avec seulement quatre morceaux en poche, ces six musiciens tout juste entrés dans la vingtaine, dont Duke, parisien en exil, et Achilles venu d’Athènes, sont sur les lèvres de tous les Londoniens. Leur nom à consonnes, il vient de Happy Meal LTD, mais non, ces jeunes gens sont tout sauf des clowns McDo. Les six freaks et fiers de l’être ont capté toutes sortes d’influences qu’ils recrachent en sandwich bien consistant avec ses tranches de post-punk, de musique industrielle, de glam-rock et une bonne couche de grosses turbines façon Skrillex.

    Le clip gluant et désopilant pour leur single Stained, réalisé par l’artiste Jenkin Van Zyl, fait partie du plan du groupe monté il n’y a même pas un an : être plus qu’un simple groupe et exposer leur vision futuriste dans toutes les disciplines artistiques.

    Le look récup. Leur look est tout aussi difficile à cerner que leur son : débardeurs résille et pantalons pattes d’eph, fripes en fourrure, cuir, aluminium et rouge à lèvre bleu, les membres d’HMLTD semblent au premier abord être tombés dans un magasin Emmaüs, mais ils savent en fait parfaitement ce qu’ils font. S’ils sont encore peu connus par ici, leur venue cet été dans plusieurs festivals français nous promet d’avoir notre part de leur étrange mixture qui explose dans des lives, ayant chaque fois un thème et un décor uniques, avec pour constance de toujours dérailler.

    En concert le 24 mai au Point Éphémère à Paris, le 10 juin à Nîmes au festival This Is Not A Love Song, le 8 juillet aux Eurockéennes de Belfort.

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