Facile, le top 10 des tubes qui se jouent sur un accord

  • Sur le net, on parle souvent « des meilleures chansons avec seulement trois accords ». Jack fait mieux : voici le top 10 de celles qui n’en comptent qu’un seul. Après tout, pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?

    Tomorrow Never Knows, Les Beatles. On commence ce top avec un classique indémodable, un « must have » absolu dans sa collection et un album qui changera à jamais l’histoire de la musique : « Revolver », sorti en 1966. Au sein de cet album, une chanson, Tomorrow Never Knows, se joue sur un accord, le do majeur. D’ailleurs, sur ce titre, John Lennon a une drôle de réclamation : sa voix doit sonner comme « le Dalaï Lama psalmodiant depuis le sommet d’une montagne lointaine »… Le LSD et la musique font-ils bon ménage ?

    Movement, LCD Soundsystem. La bande de James Murphy est de retour avec « American Dream », un excellent nouvel album qui marque le « come back » d’un groupe phare des dernières années. Au début de leur carrière, sur le premier album studio, une chanson a marqué les esprits : Daft Punk Is Playing In My House. Mais un autre titre nous intéresse ici pour ce top : Movement, basé sur un accord, le mi majeur.

    Run Run Run, Velvet Underground. Sur l’album à la banane, considéré comme l’un des meilleurs albums de tous les temps (13e position selon le Rolling Stone), une chanson n’utilise que l’accord de majeur : Run Run Run, un titre infusé à l’héroïne.

    Sue, The Brian Jonestown Massacre. Plus de huit minutes et un seul accord. Le challenge est facile à relever, surtout lorsqu’on s’appelle Brian Jonestown Massacre, groupe mené par un génie, surdoué et mentalement instable : Anton Newcombe. Si ce n’est pas déjà fait, allez regarder le documentaire Dig! qui retrace le destin du groupe ainsi que celui des Dandy Warhols.

    Ohm, Yo La Tengo. Le trio indie rock Yo La Tengo est connu pour ses longs « jams » et le titre Ohm n’est pas une exception. Sur l’album « Fade » sorti en 2013, ce titre ouvre l’œuvre et plonge l’auditeur dans l’ambiance si spéciale des natifs d’Hoboken, dans le New Jersey. On plane.

    Chain of Fools, Aretha Franklin. Classée en seconde position des personnalités afro-américaines les plus connues au monde, juste derrière Martin Luther King, Aretha Franklin a dépassé le statut d’icône. Sa voix, reconnaissable parmi des centaines, jalonne le titre Chain of Fools, une chanson qui raconte l’histoire d’une femme qui découvre qu’elle n’est qu’une des nombreuses conquêtes féminines de son petit ami.

    Run Through the Jungle, Creedence Clearwater Revival. La nouvelle est arrivée en 2016, 46 ans après la sortie de la chanson, alors que tout le monde pensait que les paroles faisaient référence à la guerre du Vietnam. John Fogerty, leader du groupe, annonce alors que le véritable sujet est la prolifération des armes à feu aux États-Unis. Un sujet toujours d’actualité en 2017.

    Space For The Papa, Jeff Beck. Pour les guitaristes, il fait partie des meilleurs. Ancien membre des Yardbirds (avec Eric Clapton et Jimmy Page), Jeff Beck s’amuse sur Space For The Papa. On passe dans tous les états, du rock nerveux à la douceur des notes plus subtiles. Mais toute la chanson s’organise sur la déclinaison d’un seul accord. C’est le génie qui parle.

    Gassed And Stoned (Loss), Lou Reed. Il le faisait déjà avec Le Velvet Underground, alors pourquoi ne pas continuer en solo ? Lou Reed, c’est le mec qui te montre qu’un accord, ça suffit pour faire des bonnes chansons. Le secret ? Tout est dans l’attitude.

    Coconut, Harry Nilson. On réduit souvent Harry Nilson à son album « A Little Touch of Schmilsson in the Night », que l’on retrouve souvent dans les bacs à vinyles d’occasions. Mais sur « Nilsson Schmilsson », le titre Coconut est très original : on entend Harry faire différentes voix selon les personnages de l’histoire. Ah oui, et bien sûr, il n’y a qu’un seul accord !

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