2018 M01 2
La gloire de mon père. C’était le 10 janvier 2016. La planète s’arrêtait de respirer à l’annonce du départ de Bowie, à 69 ans. De lui, on sait désormais à peu près tout, de sa passion pour l’occultisme jusqu’à son addiction à la cocaïne dans les 70’s, mais on avait presque fini par oublier qu’il était également un amoureux des livres. C’est ce que Duncan Jones, son fils devenu réalisateur, souhaite nous rappeler.
Alright gang! Anyone who wants to join along, we are reading Peter Ackroyd’s “Hawksmoor,” as an amuse cerveau before we get into the heavy stuff. You have until Feb 1. ❤️
— Duncan Jones (@ManMadeMoon) December 27, 2017
Cercle du poète disparu. Le club de lecture qu’il souhaite ouvrir a vocation à faire redécouvrir la librairie idéale de son papa, où l’on se doute bien qu’il n’y a pas d’ouvrages de Marc Lévy. Pour y arriver, pas d’abonnement hors de prix ni de service de livraison à domicile, mais un club de lecture ouvert à tous où Duncan Jones choisira chaque mois l’un des cent livres préférés de son père et proposera aux fans d’en discuter via Twitter, comme dans n’importe quel café philo.
Alright gang! Anyone who wants to join along, we are reading Peter Ackroyd’s “Hawksmoor,” as an amuse cerveau before we get into the heavy stuff. You have until Feb 1. ❤️
— Duncan Jones (@ManMadeMoon) December 27, 2017
Top 100. Le top sur lequel se base Duncan Jones, c’est celui compilé à l’occasion de l’exposition David Bowie is, montée en 2013. On y trouve des choix évidents comme le 1984 de George Orwell, Sur la route de Kerouac ou encore des incontournables de la littérature américaine, de Faulkner à T.S. Eliot. La liste intégrale est à découvrir ici, et si vous cherchiez à savoir si Bowie aimait aussi les écrivains français, la réponse est oui : L’étranger de Camus est dans la sélection. Quand on sait que le musicien fit ses débuts au cinéma dans un film nommé L’homme qui venait d’ailleurs, c’est en fait assez logique…