Covid-19 : faudra-t-il bientôt être testé à l'entrée des concerts ?

Dans le milieu du spectacle vivant, on réfléchit actuellement à plusieurs alternatives pour permettre aux concerts de reprendre le plus rapidement possible. Parmi celles-ci, la possibilité d'être testé avant l'évènement. Une bonne idée ? Pas si sûr.
  • Alors que l'horizon n'est plus qu'un immense mur noir sur lequel le monde de la culture (entre autres) vient s'encastrer ces derniers mois, des initiatives prennent forme. Ou du moins, sont envisagées. Récemment, on a parlé d'assister à des concerts dans des bulles, de se munir d'un kit Covid pendant le spectacle ou tout simplement de rester assis tout du long. Ça ne fait pas forcément rêver, mais c'est un début, les prémices de différentes pistes à creuser - un peu comme lorsqu'un jeune groupe débarque avec un premier album un peu brouillon, légèrement bancal, mais suffisamment excitant pour y voir les possibilités d'un renouveau. 

    Comme souvent dans ce genre de situations, il y a les fausses bonnes idées. Quand ce ne sont pas tout simplement des rumeurs. À l'image de celle qui circulait ces dernières 24 heures, précisant que Ticketmaster chercherait à mettre en place un système obligeant les spectateurs à présenter une attestation pour certifier de leur état de santé avant chaque concert.

    Une information rapidement démentie par l'entreprise qui, dans un entretien à la BBC, précise qu’elle ne compte pas forcer les gens à se faire vacciner : « Ticketmaster n'a pas le pouvoir d'établir des politiques concernant les exigences de sécurité/d'entrée, ce qui inclurait des vaccins et/ou des protocoles de tests [...]. Cela relève de la discrétion des organisateurs. Ticketmaster continue de travailler avec les organisateurs d'événements sur toutes les mesures de sécurité relatives au Covid, et il reviendra à chaque organisateur d'événement d'établir leurs exigences, basées sur leurs préférences et les directives sanitaires locales. »

    En attendant, d'autres propositions, plus réalistes, moins contraignantes et surtout plus respectueuses des libertés individuelles, ont déjà été posées sur la table. Pensons ici au système SmartEvent, basé sur des algorithmes censés permettre aux spectateurs d'arriver sur place à différentes horaires, selon un placement qui respecterait la distanciation physique. Ce qui, dans un premier temps, serait une bonne nouvelle pour tout le monde, surtout pour ceux qui ne supportent plus d'attendre de se faire servir au bar.