Booba a lancé sa propre bouteille de whisky (mais pas dans la fosse)

  • Hier soir à Paris, Booba inaugurait le lancement de sa marque de whisky français D.U.C., dans le spirit de nombreux artistes hip hop. On y était.

    Ivre de bonheur. Hier soir, Booba a rencardé les journalistes au Vanity, nouveau club hip hop ouvert à deux pas du musée du Louvre, pour trinquer autour d’un verre de D.U.C., son premier whisky. Il l’a appelé comme son dernier album en clin d’œil à son surnom de Duc de Boulogne et ses fans pourrait bientôt le juger sur pièce dans les grandes surfaces et les flacons des mixologistes.

    « Serait-ce la vanité ultime des stars du hip hop de posséder son propre alcool, plutôt que se contenter d’avoir un cocktail à son nom sur une carte de bar?« , s’interroge-t-on entre deux petits choux pâtissiers (car détrompez-vous, apparemment Booba n’a rien contre les petits choux). Longtemps fidèle à sa bouteille de Jack Daniels (qu’il jeta notoirement dans le public en brisant l’Urban peace), Booba lui fait des infidélités avec la complicité de Charles Daucourt, qui a auparavant tenté de concurrencer les breuvages japonais et écossais avec ses bouteilles de Bastille 1789. Les deux se sont rencontrés à Miami, dans l’allée où ils garent tous deux leur voiture (sûrement pas une Twingo), puisqu’ils vivent dans le même immeuble.

    “C’est l’alcool qu’on boit pour célébrer l’accès à un rêve

    Whisky aux arômes de business. De leur rencontre est né ce whisky charentais qui va se frotter aux arômes du cognac, on nous précise aussi qu’il est “délicat et gourmand en fin de bouche, rappelant le cacao, l’écorce séchée et la noisette”. Tandis que l’assistance attend Booba, c’est Charles Daucourt qui vient distiller les punchlines autour de leur projet : “c’est l’alcool qu’on boit pour célébrer l’accès à un rêve”, puis “ce soir on cheers au selfmade et au unafraid, on célèbre l’entrepreneuriat français”. L’arrivée de Booba et sa bande sauve la soirée de son début de Macronite. Booba, l’homme d’affaire comme le rappeur, sait se faire désirer. Quand on arrive au bout de la file d’attente avec deux questions pour le Duc, on nous prévient : “pas de questions, que des photos avec lui”. On s’exécute en trinquant avec un Old Fashion.

    https://www.instagram.com/p/BaZXdvzheBx/?hl=fr&taken-by=boobaofficial

    Sans que ce soit une vieille mode, l’investissement des rappeurs dans le milieu des spiritueux a déjà connu quelques précurseurs dans ce domaine comme une vitrine d’une certaine ambition, goût de la tradition (écrit en gros sur la bouteille noire du D.U.C.) et la virilité. Outre les nombreux ambassadeurs, officiels ou à travers des références dans leurs titres (de Kanye West à Rick Ross,), avant lui Booba, Jay Z a racheté la marque de son champagne préféré, Ludacris est co-propriétaire d’une marque de Cognac. Pharrell Williams a lui quitté le monde de la liqueur avec rancœur, l’alcool auquel il s’était associé ne s’écoulant pas suffisamment à flot à son goût. Le livret accompagnant le whisky de Booba précise qu’il représente la philosophie d’“aller au bout de soi, à la conquête de sa propre couronne” et chez Jack nous ne pouvons que vous conseiller de consommer l’alcool avec modération pour ne casser ni vos dents ni celles des autres. Plus d’infos ici.

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