Bonne nouvelle, Diam's revient (dans la papeterie)

  • Presque dix ans après son dernier album, Mélanie Georgiades revient, encore une fois, là où on l’attendait franchement pas.

    Reconversion. On le sait, la meilleure rappeuse de France des années 2000 (ou la meilleure rappeuse de France tout court) est silencieuse depuis 2012, date à laquelle elle décida de stopper sa carrière et de se convertir à l’Islam, avec à la clé un paquet de polémiques de la part de médias qui ne comprennent pas qu’on puisse souhaiter partir au Zénith et se consacrer à des projets plus spirituels que le rap game. Bref, cinq ans après l’annonce de cette retraite, et sans avoir prévenu personne, Diam’s balance 140 signes qui mettent Internet en alerte.

    MelByMel. Effectivement, Diam’s vient d’annoncer qu’elle revenait pour lancer sa propre marque… de casquette ? De jogging ? Nope. Une marque de papeterie nommée MelByMel avec notamment un semainier (?!) contenant des textes inédits, mais aussi des produits liés à la décoration, à la mode ou encore au prêt-à-porter. Dans la longue suite de tweets diffusés le 24 octobre, l’ex-rappeuse déclare également qu’une boutique verra le jour en décembre.

    Petit extrait du semainier 2018,Édition collector de ma marque "Mel by Mel" Disponible sur : www.easiup.fr/melbymelD'autres à venir In cha Allah…N'hésitez pas à partager autour de vous!

    Posted by Diam's on Thursday, October 26, 2017

    Cool biz. À ceux qui voient dans ce retour une occasion de faire de la maille facile, Diam’s répond par un projet humanitaire, puisqu’une partie des bénéfices liés à ces produits sera reversée à son asso Big Up Project, qu’elle préside, et qui milite pour la protection des enfants défavorisés en Afrique. Ceux qui suivent La Boulette depuis longtemps ne seront pas surpris par cette nouvelle, puisqu’elle avait déjà reversé toutes les royalties de son dernier album en date, « SOS », à cette même association.

    Alors oui, certes, c’est surprenant d’offrir un semainier Diam’s à sa petite sœur pour Noël, mais au moins ça nous changera un peu des rappeurs-entrepreneurs issus de la « startup-nation » de Macron qui, entre deux albums, ouvrent tous des boutiques dédiées à leur propre culte.

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