Avant son biopic, redécouvrez les plus belles pochettes de Grace Jones

  • Après dix ans d'attente, la sortie du biopic de la diva, « The Musical of My Life », semble cette fois bien prévue pour 2017. En attendant, on n'a pas résister à l'envie de se replonger dans les incroyables covers de la plus supermodel des chanteuses de sa génération.

    « Island Life » (1985). Beaucoup de choses à rappeler à propos de l’artwork de cette compilation. Une pose anatomiquement impossible. Une peau ébène plus pure que tous les bois du monde. Un montage par Jean-Paul Goude. Une photo imprimée dans toutes les revues du monde, tant copiée, jamais égalée. Et surtout : une nouvelle façon d’envisager les tenues de gymnastique.

    « Nightclubbing » (1981). Le cinquième album studio de Jones, « Nightclubbing » (d’après une reprise d’Iggy Pop), dévoile un artwork androgyne en cuir sur une photographie peinte de Jean-Paul Goude titrée Blue-Black in Black on Brown. La peau de la chanteuse est moirée de violet, on ne sait plus de quelle contrée vient cet alien sapé en Armani. Plus tard, l’équipe récidivera la formule androïde avec « Bulletproof Heart » : une peau presque bleue, un visage de robot vissé à un cou long comme pas permis et une ambiance de remake porno de Blade Runner. C’est la période violette.

    « Slave To The Rythm » (1985). Là encore, le collage est signé Jean-Paul Goude… Que peut-on encore dire de cette collaboration de tous les diables ? Une chose : Jean-Paul emploie une technique d’extension qu’il avait déjà utilisée avec Cristina, chanteuse du début des eigthies.

    « Portfolio, Fame, Muse : The Disco Years » (1995). Les trois premiers albums studio de Grace Jones sortent entre 1977 et la fin de l’année 1979, et sont tous illustrés par Richard Bernstein, artiste décédé en 2002, connu pour ses couvertures du magazine Interview (Madonna, Stallone, etc). D’aspect plus sérigraphique, ces premières images évoquent l’art Factory, raison pour laquelle Bernstein n’a jamais vraiment « percé » mondialement. Son style étant trop proche de celui Warhol, le public les confondait. Et Andy n’a pas démenti…

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