Ambient fusion, witch house, indie emo... les nouveaux genres bizarroïdes de 2016

  • Même en streaming, les bilans de fin d'année réservent parfois des surprises. Comme par exemple la naissance de genres musicaux jusque-là insoupçonnés. Grâce au service data de Spotify, on fait le point sur ceux que vous avez ratés cette année.

    Ambient fusion. Électronique régressive plus Roudoudou que PNL, l’ambient fusion est cette musique qui vous donnera envie d’acheter des meubles et de construire des projets dans les Sims, mais vous enfoncera dans une torpeur douillette In Real Life. Attention au réveil, vous risqueriez de découvrir avec stupeur que – surprise – les années 1990 sont bien terminées.

    Witch house. De Crystal Castles à Zola Jesus, de Salem à The Soft Moon, la « witch house » (« maison de sorcières » en français) a davantage le BPM post-punk que disco. Elle servira de tapis sonore à vos plus belles dépressions ou vos meilleures soirées entre rockers coiffés comme des Nimbus 2000. Dans tous les cas, ça se danse tête baissée sur ses petits souliers. La witch house, c’est l’attitude shoegaze au quotidien.

    Indie emo. Dans les temps anciens, on appelait ça punk, punk-rock, punk à roulettes, punk à boutons d’acné, punk à porter des mitaines en résille pour se faire défoncer à la récré. Mais quinze ans d’effondrement du business musical et des groupes comme les Strokes, les Kooks ou plus récemment les Turnover et les Joyce Manor sont venus à bout de ces chapelles grâce à un nouveau genre (l’indie emo) mixant dans une grande marmite la fragilité adolescente et tous les ingrédients du punk américain hérité des nineties.

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