5 bonnes raisons de filer au festival We Love Green

Parce que la programmation est toujours aussi cool

Oui, certains artistes programmés ici squattent volontiers le line-up d'autres festivals (Orelsan, The Blaze, Phoenix, Gazo, Lomepal, Pomme), mais c'est de bonne guerre. Le plus important, finalement, c'est que derrière ces noms déjà fort excitants se cachent une flopée d'artistes qui, de près ou de loin, participent à la bonne santé du paysage musical actuel, aussi bien dans le rap (Dinos, Little Simz, Yung Lean, Winnterzuko, J9ueve) et les musiques électroniques (Jayda G, Honey Dijon, Channel Tres, Nia Archives) ou la pop (Johan Papaconstantino, Aimé Simone, Yves Tumor, Sofie Royer).

Comme si cela ne suffisait pas, We Love Green se paie également le luxe de convier quelques grands noms de la scène US : Skrillex, Pusha T, Bon Iver, 070 Shake ou encore NxWorries, l'association d'Anderson .Paak et Knxwledge, tous réunis au sein d'une même programmation ô combien séduisante.

Parce que cette édition est une histoire de première et de dernière fois

De Varnish La Piscine à Khali, de Jeshi à Caroline Polachek, en passant par Disiz et Sabrina Bellaouel, nombreux sont les artistes à fêter leur premier passage sur la Plaine de la Belle Etoile. Mais cette douzième édition, c'est aussi l'histoire d'une ultime représentation : celle de Lorenzo qui, quelques mois après avoir piraté les plateformes de streaming, compte bien faire ses adieux au public le temps d'un concert forcément dédié au sale.

Parce qu'un festival, c'est aussi réfléchir autrement 

On le sait, We Love Green, c'est un ADN éco-responsable. Au-delà de la musique, le festival parisien se caractérise donc aussi par ses dispositifs aptes à faire frissonner les patrons de la Silicon Valley : des think thank et des call to action. Traduction : des conférences et des prises de paroles autour de l'écologie économique, de la justice sociale ou des stratégies de résilience menées par differents penseurs, activistes et militants (Camille Etienne, Raphaël Glucksmann, Timothée Parrique ou encore Flore Vasseur). Après ça, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas.

Parce que c'est le seul festival dont on revient plus musclé

Vous pensez qu'on blague ? Faites un tour cette année sur la nouvelle air Music & Sport, vous verrez ! Au programme : du skate, du break et du BMX (soit trois disciplines présentes aux JO de Paris en 2024), tous représentés par des pros internationaux le temps de quelques démos et ateliers pensés pour vous redonner la forme. Et vous inciter à lâcher ce verre de bière quelques minutes...

Parce que c'est le retour des block parties

Côté nouveautés, We Love Green a également eu la bonne idée de mettre en place une sixième scène musicale, co-curatée par Greenroom et Pedro Winter : Le Playground. L'occasion de découvrir la nouvelle garde du rap français (Yvnnis, Jwles) en même temps qu'une jeune scène électronique française (Anaco, Andy 4000, Tatyana Jane) prête à faire battre le coeur des festivaliers à plus de 120 BPM. En bonus, on aura même le droit à la réunion de Feadz et Uffie, comme à la grande époque de la bloghouse et des fluokids.

Pour en savoir plus ou réserver vos places, rendez-vous sur le site du festival.

Crédtis photo : Anthony Gnassia.