40 ans après, que sont devenues les icônes du punk ?

  • En 1977, le magazine "Rolling Stone" titre en une : « Le Rock est malade et il vit à Londres », avec une photo de John Lydon, l’illustre chanteur des Sex Pistols. 40 ans après les débuts du mouvement punk, Jack fait le point sur ces icônes qui n’ont pas toutes eu le même destin...

    John Lydon (Sex Pistols). En 1997, c’était l’icône incontestable du punk. Anti-tout, John incarnait à lui tout seul le mouvement. Puis, les choses ont fini par changer. En 2004, il participe à une émission de télé-réalité I’m a Celebrity… Get Me Out of Here!, mais quitte le jeu très rapidement, qualifiant à postériori l’émission de « merdique ». C’est en 2009 que les fans crient au scandale, quand le bon vieux John tourne dans une pub pour du beurre. L’ex-punk se défend et indique qu’il a utilisé l’argent pour financer une tournée de son groupe Public Image Limited. On ne peut pas avoir l’argent du beurre et le cul de la crémière, John !

    Iggy Pop. En 1977, Iggy Pop sort deux albums qui resteront dans l’histoire : « The Idiot » et « Lust For Life ». L’iguane, comme on le surnomme est au sommet de sa carrière, qu’il avait déjà bien entamée avec son groupe The Stooges de 1967 à 1974. Mais comme John Lydon, Iggy Pop a su profiter de sa notoriété pour balancer ses idées punk dans une poubelle : publicité pour SFR, le Bon Coin, Eleven Paris et j’en passe. Sinon, il était à fête de l’huma le week-end dernier. Comme quoi…

    Debbie Harry (Blondie). Elle aussi, elle a tourné dans des publicités… Par contre, elle a toujours le look.

    Mick Jones (The Clash). Joe Strummer ne faisant plus partie de ce monde, on se rabat sur Mick Jones, tout aussi important au sein du groupe londonien The Clash, qui s’est fait « virer » en 1983 pour ses « mauvais » goûts musicaux. Bref, le natif de Londres a poursuivi dans la musique et s’est mis à produire des disques (The Libertines, Babyshambles) et a collaboré avec The Fall ou encore Gorillaz. Pas mal.

    Tom Verlaine (Television). Considéré comme l’un des meilleurs guitaristes punk, Thomas Miller, qui choisira le nom de Verlaine en référence au poète français Paul Verlaine, incarne le côté plus classe et sophistiqué du punk. Il restera la plupart du temps dans l’ombre, accordant très peu d’interviews et donnant quelques concerts par-ci par-là. Est-ce mieux que de tourner dans des pubs ?

    Siouxsie Sioux (Siouxsie and the Banshees). Elle est considérée comme l’une des artistes britanniques les plus influentes de la scène punk. De LCD Soundsystem à Massive Attack, nombreux sont ceux qui ont loué l’importance et l’impact de Siouxsie dans leur musique. Selon le site Pitchfork, la chanteuse est devenue « pop ». La pire chose que l’on puisse dire à une ancienne punk ?

    Mark E. Smith (The Fall). En 1977, il fumait, il buvait beaucoup et il prenait des drogues. En août 2017, l’Anglais est hospitalisé pour des problèmes de respiration. Bon rétablissement à lui.

    Pete Shelley et Howard Devoto (The Buzzcocks). En 40 ans, ils n’ont pas changé. Incroyable. Pour preuve, Ils étaient encore à l’Élysée Montmartre en mars 2017. 

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