Quels sont les 10 pires playback de tous les temps ?

  • Entrainés, spontanés ou imposés, les 10 playbacks que vous allez voir ont marqué l’histoire du live, de la musique et, bien sûr, de la non-musique.

    Boney M, en 1976. Il est né en 1949 dans les Petites Antilles et est mort à quelques heures de la nouvelle année 2011. Entre les deux, Bobby Farrell fut le seul homme et leader de Boney M, un groupe dont la vraie voix (Frank Farian, le producteur) ne monta jamais sur scène. Une longue histoire de playback donc, mais aussi – c’est là tout le secret de la recette – une longue saga de danse et d’arrachage de poils.

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    Britney, en 2016. Britney Spears, mais aussi toutes les Britney Spears. Sauf que Britney (la vraie), elle fait même du playback sur du playback et ça s’appelle : faire semblant de chanter au Carpool Karaoke.

    Iron Maiden, en 1986. Pas le groupe de post-punk train fantôme, mais Iron Maiden : le groupe de hard lâche carrément les instruments. À ce niveau, c’est du bombardement à l’aveugle.

    Lio, en 1980. Lio : « J’ai pas de retour, désolé j’arrive pas à m’entendre. » Eh oui, c’est peut-être la différence entre la télé française et la télé belge : chez nous, pour le playback, les retours ne sont pas nécessaires.

    DJ Shone, en 2013. Une émission croate. La chanteuse Ivana Selakov. Un DJ (DJ Shone) dont les platines fonctionnent sans alimentation. De la très haute voltige.

    Milli Vanilli, en 1989. Encore un coup de Frank Farian. Pour Milli Vanilli, le producteur embauche deux chanteurs de façade (Fabrice Morvan et Robert Pilatus) mais, sous le poids des rumeurs, révèle la supercherie dès le deuxième album. Robert Pilatus mourra en 1998 d’une overdose.

    Katy Perry, en 2013. Comment rater un playback au NRJ Music Awards de 2013 alors que tout est fait pour ne prendre aucun risque vocal ou musical (c’est l’essence même du playback). La réponse tient dans ce live en toc de Katy Perry, carrément arrêté par un Nicos confus.

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    Sabrina, en 1989. Sur terre, dans les airs ou au bord d’une piscine : la chanteuse de « Boys », Sabrina, sait s’adapter.

    Nirvana en 1991. Un playback total. Le batteur est déchainé. Le bassiste lève les bras dans les descentes. Et Kurt, qui dispose apparemment du seul micro ouvert, a décidé de le manger. Pour de vrai.

    Mariah Carey en 2016. C’était pour le dernier nouvel an, et la chanteuse Mariah Carey a réussi à débuter l’année en réunissant tous les éléments du grand chelem du playback hardcore, à savoir :  la combinaison ying yang + wardrobe en plumes synthétiques, la bande sonore qui fait la grève avec les intermittents du spectacle, des danseurs qui continuent de bouger malgré la catastrophe. La prestation de l’enfer dure 5 minutes et 55 secondes. Bravo Mariah.

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