10 choses que vous ne saviez pas sur Jack White

  • Jack White aime surprendre son public. Une habitude pour celui qui parsème sa carrière de plusieurs faits marquants. En voici déjà dix.

    Il a longtemps été tapissier. Quand il était adolescent, Jack White a travaillé quelques mois en tant que tapissier . Il aimait tellement le métier qu’il a fini par ouvrir sa propre boutique à Detroit, Third Man Upholstery, et monter un groupe nommé The Upholsterers. C’était en 2000 et c’était pile un an avant de fonder Third Man Records.

    Il a songé à devenir prêtre. Cadet d’une famille de dix enfants, le petit Jack a grandi dans un environnement très catholique, ce qui explique sans doute pourquoi il a un temps pensé à devenir prêtre. C’était à l’adolescence, il souhaitait intégrer un séminaire du Wisconsin, mais il a finalement changé d’avis à la dernière minute, faute de pouvoir emmener son ampli de guitare avec lui. Comme quoi, la foi tient à peu de choses.

    Il a appris la musique grâce à ses frères. Malin et débrouillard, l’Américain a systématiquement récupéré les instruments délaissés par ses grands frères. À 6 ans, il commence ainsi à jouer de la batterie après avoir trouvé l’instrument dans le grenier de ses parents. Une découverte primordiale puisqu’il donnera son premier concert à 19 ans en tant que batteur du groupe de Detroit, Goober and The Peas.

    Son premier concert était un concert de Bob Dylan. Et il le jure à qui veut bien l’entendre depuis, il était assis sur le siège 666 ce soir-là. Magie du destin : il finira par travailler avec Bob Dylan bien des années plus tard. Ce bon vieux Bobby lui apprendra à souder et lui proposera même de l’aider à réparer sa clôture. La solidarité des stars, sans doute.

    Les couleurs utilisées par les White Stripes étaient mûrement réfléchies. Et pour cause : si le duo américain n’utilisait que le noir, le blanc et le rouge, c’est tout simplement parce que « ce sont les combinaisons de couleurs les plus puissantes de tous les temps, de Coca-Cola à la bannière Nazi », expliquait ainsi Jack White, toujours à l’affut d’idées fortes.

    Il s’est pris la tête avec les responsables du Guinness World Records. La raison : le refus de l’organisation de considérer un show des White Stripes au Canada comme le concert le plus court de l’histoire. Ce soir-là, Jack et Meg avaient simplement joué une note. La note de trop, visiblement.

    Il a bon cœur. Jack White est un héros. Lorsque le temple maçonnique de Detroit était au bord de la banqueroute en 2013, il a épongé les dettes de l’établissement et déboursé 142 000 dollars de sa poche. Reconnaissants, les propriétaires des lieux ont fini par renommer un de leurs théâtres The Jack White Theatre.

    Il a fait quelques apparitions au cinéma. S’il a prêté sa maison à Jim Jarmusch pour une scène d’Only Lovers Left Alive, Jack White a également travaillé avec le réalisateur new-yorkais dans Coffee and Cigarettes pour un long monologue avec Meg White. Mais l’Américain ne s’est pas arrêté en si bon chemin, il a également tourné dans Walk Hard, dans lequel il joue Elvis Presley, et dans Retour à Cold Mountain, où il rencontre Renée Zellweger, avec qui il flirtera quelques temps.

    Il a bossé sur la B.O. d’un James BondPour Quantum Of Solace, plus exactement, en collaboration avec Alicia Keys sur le titre Another Way To Die. C’était en 2008 et c’est venu confirmer la passion de Jack White pour les collaborations, lui qui a également composé pour Beck, Jerry Lee Lewis, Rolling Stones ou Norah Jones.

    Il a toujours des idées géniales pour développer Third Man Records. Alors qu’il vient d’ouvrir une usine de pressage de vinyles à Detroit, Jack White a toujours fait preuve d’imagination depuis la création de son label en 2001. Il a publié l’album du comique Conan O’Brien, enregistré les écoliers qui venaient faire une visite guidée dans les studios et a été jusqu’à célébrer la sortie du single Freedom at 21 en envoyant mille copies du disque dans le ciel, attachées à des ballons gonflés à l’hélium. Un choix logique, finalement, quand on sait que Jack White, le 30 juillet dernier, a fait tourner le premier vinyle de l’histoire dans l’espace.

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