Pourquoi on va reparler des Doors en 2017 ?

  • Parce que la parution de « London Fog 1966 », la toute première trace live des Doors, anticipe une série d’événements autour du 50ème anniversaire du quatuor californien.

    Ray Manzarek teste son orgue, Robby Krieger accorde sa guitare et John Densmore vérifie ses fûts. Jim Morrison souffle dans son harmonica, puis entame a cappella le premier titre de la setlist, une reprise de Rock Me Baby, le vieux standard de Muddy Waters… Un soir de mai 1966, Nettie Peña branche son magnétophone depuis l’auditoire clairsemé du London Fog, un club anglophile du Sunset Strip. L’étudiante en cinéma à UCLA ignore qu’elle est train de capturer l’ère Pré-Jurassique d’une des formations cultes de l’histoire du rock : disponible depuis le 16 décembre, « London Fog 1966 » fige la première performance en public enregistrée des Doors. Ou plutôt des Doors avant les Doors, avec un répertoire essentiellement blues d’où filtrent déjà quelques compositions originales, dont Strange Days et You Make Me Real, futur extrait de « Morrison Hotel » (1970).

    Cette archive carbone rassemblée dans un coffret luxe (flyers, tirages photos, vinyle collector…) anticipe une année 2017 où l’on célébrera à nouveau le Roi lézard et ses trois membres de la couronne. Le 50ème anniversaire de la parution de « The Doors », le premier album éponyme du quatuor de Venice Beach sorti en janvier 1967, servira de tremplin à une série d’événements au cours d’une année rythmée par des rééditions en pagaille, des concerts-hommages, divers happenings à travers le monde et des bousculades attendues du côté du Père-Lachaise. This is not the end, my friend.

    The Doors « London Fog 1966 » (Rhino/Warner).

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