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Les Zizi de Repetto. En 1970, il portait déjà ce modèle de Richelieu de la maison Repetto en cuir fin d’une grande souplesse – à l’origine, il est destiné aux danseurs de ballet. Gainsbourg l’aimait uniquement pieds nus et de couleur blanche. Chics mais aussi d’un confort inégalable, les Zizi sont capables de tenir jusqu’au bout des nuits parisiennes.
La veste rayée. Mais pas de larges rayures d’arriviste pour Gainsbourg. Non, la veste est près du corps, jamais fermée, cela va de soi, bleu marine profond à rayures tennis blanches. Des années 1950 à sa mort, Gainsbourg n’a pas changé de formule, même dans un état proche de l’Ohio.
Le jean. Dès les années 1960, Gainsbourg ne quitte plus le denim. Blue jeans (en coupe droite 7/8, au-dessus des chevilles) qu’il coupe lui-même s’il le faut, sans ourlet, chemise (aux premiers boutons ouverts) et même perfecto dans les 90’s, tout lui va et il le porte avec une décontraction folle.
La cigarette. C’était une autre époque où la clope n’était pas bannie des espaces publics. Fumant depuis son plus jeune âge, Gainsbarre l’arborait en toutes circonstances : en studio, sur scène, sur le plateau de télévision, au bar et dans son bain. Dieu est et reste un fumeur de Gitanes.