Le pire (et le meilleur) des Grammy 2017

  • Le 59ème édition des Victoires de la musique américaine, c’était cette nuit à Los Angeles. Et comme chaque année, la cérémonie a réservé son lot de surprises. Adele au sommet, Kanye West raplapla… Oui, mais pas que. Résumé.

    En 84 récompenses décernées, les Grammy 2017 ont presque réussi à être aussi palpitants qu’un épisode de Plus belle la vie. On retiendra évidemment que l’artiste de la soirée fut une Anglaise (Adele, primée dans la catégorie « Album » et « Chanson de l’année ») et que Bowie, même absent, fut aussi célébré pour son « Blackstar » dans les sections « Packaging de l’année » (oui, ça existe) et « Meilleur album alternatif ». Mais, étrangement, les moments les plus intéressants n’étaient pas forcément dans les enveloppes cachetées. Magneto.

    The Weeknd et le retour des Daft Punk. Attendus comme les messies après l’ouverture de leur boutique éphémère, les très malins Daft Punk ont remis le couvert après leur prestation de 2014, aux côtés de The Weeknd. De l’art d’être là sans vraiment y être.

    Adele, snif snif. Toujours aussi drama, Adele n’a pas pu s’empêcher de recevoir ses prix sans pleurer en regrettant, au passage, que Beyoncé n’ait pas gagné. C’est ce qu’on appelle être mauvaise gagnante.

    RIP George Michael. L’auteure de Hello en a tout de même profité pour livrer un hommage à George Michael en reprenant son Fastlove.

    RIP Prince. Les Grammy seraient-ils en train de se transformer en gigantesques funérailles ? La preuve avec sa reprise du Let’s go crazy du petit Prince, pas forcément inoubliable.

    Chance pour le rappeur. Cela restera peut-être la surprise des Grammy 2017. Alors qu’il affrontait rien de moins qu’Anderson .Paak dans la catégorie « Meilleur nouvel artiste », Drake et Desiigner dans celle de la « meilleure performance rap », et Kanye West pour le « Meilleur album rap », Chance the Rapper a tout raflé. Kanye est, lui, reparti la queue entre les jambes (de toute manière il n’était même pas là). Triple yo.

    Le live de Beyoncé, enceinte. Mi tournesol géant, mi déesse égyptienne, Beyoncé a illuminé le Staples Center sous le regard de son mari. On ne sait toujours pas quoi en penser.

    Alcoolique pas anonyme. Pendant ce temps-là, Rihanna buvait de l’alcool en cachette (enfin… pas trop en cachette en fait).

    Merci Internet. Alors que les artistes se succédaient sur scène, les internautes s’en sont donné à cœur joie pour des détournements, avouons-le, franchement hilarants.


    On n’a pas compris. Enfin, mention spéciale au « déguisement » (on espère que c’était du millième degré) du producteur et rappeur Cee Lo Green, rapidement spotté par les twittos comme la principale attraction de la soirée. C’est vrai qu’il y avait du lourd. Merci encore, et à l’année prochaine.

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