On a trouvé le label aux vinyles les plus dingues du monde

  • Romanus Records, un petit label de rock à l’Est des États-Unis, a décidé de repousser les limites de l’objet. Ils mettent n'importe quoi dans leurs disques : lames de rasoirs, poudre à canon ou encore... os de dinosaures. Et vous savez quoi ? Ce ne sont même pas leurs idées les plus tarées !

    Petit artisan. À Indianapolis, Chris Banta joue dans un groupe garage blues qui décape, Brother O’Brother. Un duo, créé avec son meilleur ami Warner Swopes, qui s’inspire de The White Stripes. D’ailleurs, Chris est fan de Jack White. Il trouve les vinyles de son label, Third Man Records, trop classes. Surtout ceux remplis de liquide. Alors, pour leurs propres titres, Chris veut innover et créer des vinyles très spéciaux. En 2014, il se retrousse les manches et décide d’apprendre par lui-même. Son idée, c’est d’injecter le rock’n’roll à l’intérieur même du disque. Pour chaque sortie de Brother O’Brother, il trouve une idée folle. Il presse un vinyle qui brille dans le noir, un autre plein de sable et même une galette holographique. Rapidement, d’autres musiciens viennent gratter à sa porte : eux aussi veulent des vinyles originaux. En neuf mois, Banta signe dix groupes. Romanus Records est né.

    Collector. À partir de là, c’est l’escalade. Banta et sa team vont de plus en plus loin. Disques remplis de plumes ? Check. Mettre des grains d’orge provenant d’une brasserie en hommage à la binouze ? Pourquoi pas ?! Mais ce n’est encore rien en comparaison des deux chefs-d’œuvre de Romanus. Pour les Texans Ghost Wolves, ils produisent une « Dangerous Edition » du disque « In Ya Neck V.2 » avec des lames de rasoir à l’intérieur, saupoudrées de poudre à canon. Plus badass, tu meurs ! Toujours pour les Ghost Wolves, ils prétendent avoir broyé des os de dinosaures. Mythos ? Peu importe, le label a compris qu’il faut faire fantasmer les collectionneurs et proposer des éditions limitées.

    WTF. Le Rock’n’roll, c’est transgressif. Alors Romanus cherche aussi le moyen de choquer. Ils pensent alors à balancer dans ses vinyles des insectes morts et même… du placenta ! Beurk ! Deux projets tellement dégueu qu’ils n’auront pas le courage de terminer le processus de fabrication. « Nous cherchons sans cesse à exploser les limites de ce qui peut être mis dans un disque », a affirmé Chris Banta au blog TeamRock.com. Accrochez-vous, ce n’était que le début !

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