2017 M02 11
Depuis la sortie de « Where Light Ends » en 2013, inspiré par l’histoire du premier cosmonaute japonais Mamoru Mohri, on se doutait bien que Jeff Mills avait plus souvent les yeux rivés vers le ciel que vers ses platines. Eh bien vous savez quoi : ça se confirme. Après « The Jungle Planet », « Woman on the moon », « Proxima Centauri » et « Free Fall Galaxy » (décidément), celui qui fêtera bientôt ses quarante ans de carrière revient sur terre avec une ode aux neuf planètes du système solaire. Sans surprise, ça s’appelle « Planets ». Décollage.
Vers l’infini et l’au-delà. Toujours signé chez Axis, l’objet n’est toujours pas clairement identifié. Mills évoque une fusion inattendue entre musique électronique et classique, instruments à cordes, à vent et machines. Enregistré au studio Abbey Road et composé de 18 pièces volantes, « Planets » est la suite logique du travail entrepris par le musicien de Detroit, qui déclarait en 2012 au site Spin que « la manière qu’ont les gens de danser en club était un parfait exercice de simulation pour se déplacer dans l’espace ».
Toujours aussi perché, toujours en lévitation autour de la concurrence, Mills n’a certainement pas fini de nous surprendre. À noter que, contrairement à ce qui est indiqué par le communiqué de presse de « Planets », le système solaire n’est pas composé de neuf planètes, mais de huit. La neuvième passera sûrement à proximité de chez vous, en costume. La première en live est prévue au Barbican, à Londres, en juin 2017.