Les mecs de The Libertines ouvrent un hôtel en Angleterre

  • Ah, et aussi : ils préparent un nouvel album pour l’été.

    Viens chez moi, j’habite chez un junkie. Jusque-là, ils étaient surtout connus pour ravager les chambres 4 étoiles et laisser des additions salées au bar ; mais cette fois c’est peut-être la maturité qui parle : la bande de Carl Barat et Pete Doherty se reconvertit dans l’hôtellerie en annonçant la naissance de The Albion Rooms, un hôtel qui ouvrira prochainement ses portes à Margate, une ville côtière du sud de l’Angleterre. Un beau cadeau pour eux-mêmes, pile 20 ans après leurs débuts.

    Oh, we did like to be beside the seaside… so much so in fact we've decided to move there. Not just any-there though, a…

    Posted by The Libertines on Friday, January 26, 2018

    Un style libertin. On sait depuis longtemps la relation qu’entretiennent les rockeurs avec les hôtels (remember le Chateau Marmont à Los Angeles ?) et c’est certainement en hommage à toutes ces chambres dévastées que les auteurs de « Up the bracket » ont décidé d’ouvrir le leur. The Albion Rooms sera composé de 10 chambres dans un esprit warholien, et les membres auraient aussi prévu d’y installer un studio pour composer, après avoir peut-être servi le petit dej’ aux hôtes. On se languit déjà du moment où Doherty viendra vous apporter les croissants en pantoufles.

    Un nouvel album. Histoire de prouver qu’ils ne sont pas devenus (que) de gros entrepreneurs de droite, les Anglais ont profité de cette annonce pour en livrer une autre, encore plus intéressante. Un quatrième album devrait voir le jour cet année, et le successeur de « Anthems for Doomed Youth » (2015) devrait être l’occasion pour les fans de mettre la main à la pâte, puisque le communiqué de presse indique qu’ils seront invités en renfort sur le nouvel album.

    Plus d’infos très rapidement, même si on se doute déjà que tout cela devrait se passer du côté de Margate, à l’hôtel des Libertines, dont on connaît depuis longtemps la passion pour les écrivains de la Beat Generation, elle-même très friande de suites miteuses. Espérons que ça ne se finira pas comme dans la chanson Death on the Stairs de vous savez qui.

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