Malcolm Young, fondateur d’AC/DC, vient de mourir

Assez de décès. Comme ses deux frères, Malcolm portait mal son nom. En dépit de quatre décennies à maltraiter les amplis du monde entier, celui qui était responsable des rythmiques du plus célèbre des groupes de rock australien est parti ce week-end à l’âge de 64 ans après seulement trois petites années de retraite. Il avait effectivement été mis sur le banc de touche en 2014 après s’être fait diagnostiquer une démence irréversible.

Mal comme Malcolm. Sur la page Facebook du groupe, les quelques survivants du groupe, Angus Young en tête, se sont évidemment fendus d’un hommage à Malcolm, pour rappeler à quel point le guitariste était le pilier de l’esprit AC/DC. Remplacé en 2014 par son cousin Stevie, il laisse derrière lui des millions de fans désespérés quoique habitués au drame, puisque le premier chanteur Bon Scott fut le premier à mourir en 1980, dans sa Renault 5, après s’être étouffé dans son vomi. Plus récemment, c’est le second chanteur Brian Johnson qui devait lui aussi raccrocher les gants, de peur de devenir sourd et de prendre, lui aussi, la direction de la célèbre autoroute de l’enfer. George Young, l’aîné des trois frères et véritable inspiration pour les deux autres, est quant à lui décédé en octobre dernier.

Difficile de dire si AC/DC pourra continuer sa route après tous ses départs précipités ; rappelons au passage que le nom du groupe est à mettre au crédit de la sœur de Malcolm et Angus : c’est après avoir découvert le sigle « AC/DC » sur un aspirateur (ou une machine à coudre, les versions varient) qu’elle inspira aux frères cette identité de génie. Aujourd’hui, la prise semble définitivement débranchée.