Le rock fait plus de bien au moral que le rap, selon une étude

Le rock est sur le podium des genres musicaux qui font du bien au moral, derrière la pop et la variété française, selon une enquête menée par l’institut de sondage OpinionWay. Par contre, le rap est le style qui plombe le plus les Français. Surpris ?
  • Lala &ce vient de sortir l’un des disques de l’année, Hamza revient le 5 février avec un nouvel album et les fans de SCH font crasher son site web en pré-commandant son prochain opus. Pourtant, malgré la bonne forme du rap (qui n’est plus à démonter, on vous l’accorde), les Français n’auraient pas vraiment envie d’en écouter en ce moment. Ils ont envie de variété française, de pop et de rock.

    Pour en savoir plus sur le rapport qu’entretiennent les Français avec la musique durant cette période de Covid-19, OpinionWay a mené son enquête auprès d’un échantillon de 1008 personnes représentatives de la population française. Sans grande surprise, 82% des personnes interrogées disent que la musique aide à garder le moral. Pour 78%, elle est même un moyen d’évasion. Pour garder la tête froide pendant cette période où la déprime est devenue un état quasi-normal, les personnes interrogées pour cette enquête ont massivement répondu écouter de la variété française (47%). Les styles qui suivent sont la pop avec 31% et le rock avec 29%. Par contre, l’enquête menée en ligne ne précise pas quels sont les artistes que nos chers concitoyens plébiscitent. 

    Mais la surprise est ailleurs. À la question « Et en ce moment, quels sont les trois genres musicaux qui vous plombent le moral ? », les personnes sondées ont cité le rap en premier, suivi du raï et du métal. 30% pour le rap, soit près d’un Français sur trois, n’aurait donc pas envie d’en écouter en ce moment. Il arrive même en tête des styles les plus déprimants, devant le blues et la pop, pour les 18-25 ans. 

    Lors du premier confinement, le Covid-19 avait aussi changé les habitudes des auditeurs, qui écoutaient moins de musique en streaming. Ceci était en partie dû au fait qu’on lance Spotify et compagnie durant nos trajets, en voiture ou dans les transports en commun. Avec l’obligation de rester à la maison, le réflexe était devenu moins courant. Cette crise sanitaire est donc en train de redistribuer les cartes de la musique. De là à pousser le rap vers une retraite anticipée ? Pas sûr. 

    L'étude complète est à retrouver ici.