Rencontre avec Holy Two, le duo qui monte

  • Après avoir fait beaucoup parlé de lui et avoir été signé sur le label de Last Train, Holy Two prévoit un premier album à paraître d'ici à la fin de l'année. On a rencontré le groupe pour faire un premier bilan sur sa carrière.

    Vous vous êtes rencontré comment ?

    Hadrien : A la fac, en école d’architecture, en 2012.

    Elodie : Hadrien avait déjà un groupe de Rock, et j’étais une groupie. C’était la première fois que je rencontrais un mec qui avait un groupe, c’était marrant. Je faisais du violoncelle, donc on a commencé par faire des reprises guitare-violoncelle. Et comme on m’a toujours dit que je chantais mal… je ne chantais pas.

    Hadrien : Moi sa voix m’a tout de suite marqué, et on s’est dit que ça pouvait être cool de faire des reprises, sans se prendre la tête.

    Élodie : Jusqu’au jour où on a acheté un synthé.

    Hadrien : A partir de là, on a tout de suite composé nos premiers textes.

    Et dans la foulée, vous avez sorti un un album-EP, financé via KissKissBankBank, c’est ça ?

    Hadrien : Bah ouais, on avait pas de thunes. Et on a été super surpris de voir que les gens étaient sensibles au projet et à notre démarche artistique.

    Et votre premier vrai EP alors ?

    Hadrien : C’est « Lover’s Complain ». C’était en octobre 2015.

    Elodie : C’est là-dessus qu’on a fait les Inouïs du Printemps de Bourges et toute notre tournée.

    Hadrien : On défend encore l’EP pour quelques dates, et la prochaine étape, c’est l’album. On commence à se pencher sur les titres mais on se laisse le temps de mûrir le truc.

    Vous avez une chanson, Undercover Girls, qui a atteint 1 millions d’écoutes sur Spotify, et qui marque un peu un tournant par rapport à vos débuts. Impressions ?

    Elodie : On a un peu halluciné en voyant ça sur Spotify, oui !

    Hadrien : Avant, on avait des morceaux qui étaient plus oniriques, mais on ne veut pas se mettre de barrières. Sur l’album il y aura un peu de tout, même si on se dirige vers une ambiance plus sombre. Moins dansant, avec un peu un retour aux sources, à l’image du premier disque.

    Elodie : Plutôt que d’avoir une patte dans un style, ça nous intéresse plus de pouvoir faire ce qu’on veut en conservant notre identité.

    « Ya pas mal de gens qui nous ont dit « Ouais merci, c’est grâce à vous que j’ai chopé ma copine ! »

    Fun fact : vous étiez également présents sur une playlist du style « Top des chansons pour faire l’amour ».

    Hadrien : Je ne sais plus qui avait fait ça mais c’était pour le morceau Deep Breath.

    Elodie : Ça nous fait rire d’être sur ce genre de playlist. C’était pas vraiment le but à la base, et derrière il y a eu pas mal de gens qui nous ont dit « Ouais merci, c’est grâce à vous que j’ai chopé ma copine ! ». Il y a cet aspect sensuel pas vraiment recherché, mais qui nous correspond bien.

    Le groupe sera en concert au Point Éphémère (Paris) le 2 mars.

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