2017 M06 14
Sur les chapeaux de roues. Avant de devenir l’un des évènements les plus attendus de l’été, le festival a dû se forger une identité. Mais lorsqu’on regarde en détails la programmation de la toute première édition, en 1989, on ne peut s’empêcher de penser que tout était là, devant nous. Elvis Costello, Noir Désir et Nina Hagen figuraient sur l’affiche. Pour une première, on a connu pire.
Dans l’air du temps. On avance un peu. Dix ans après ses débuts, Metallica, Marilyn Manson, Lenny Kravitz foulent la scène de Belfort. En dix ans, Bob Dylan, James Brown, Jeff Buckley, Radiohead ou encore David Bowie passent quelques jours en Franche-Comté. Lourd. La force des Eurockéennes ? Traverser le temps et les époques en gardant une programmation actuelle et très pointue. Exemple en 1996 : Daft Punk, Nick Cave, Beck ou encore N.T.M. Bis repetita en 2006 : Arctic Monkeys, Depeche Mode, The Strokes et Muse.
Et pour cette année ? De qui allons-nous nous souvenir dans dix ans, en se remémorant les meilleurs groupes passés au Eurockéennes ? Le coup sûr : Arcade Fire. Sur scène, les Canadiens dégagent une énergie communicative et parfaite pour une chaude nuit d’été. La tentation : Savages. Entre post-punk et rock, une musique envoutante et déchainée. Le coup de poker : The Orwells et The Lemon Twigs. Deux jeunes formations dont on dit énormément de bien. Ne reste plus qu’a vérifier sur scène.