Depeche Mode, Lana Del Rey, Beck... 2017, l’année du come-back ?

Après l’étonnant succès de « Delta Machine » (2013), qui confirmait pour de bon son statut culte, Depeche Mode revient avec « Spirit » en mars – et la date au Stade de France qui va avec, le 1^er juillet. Dans la catégorie « c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes », The Jesus & Mary Chain profite du rabibochage des deux frères Reid pour enregistrer son premier album depuis 17 ans, « Damage & Joy ». Du shoegaze comme on aime, mais en 2017.

Si lui est plus souvent présent dans les bacs et sur scène, Gonzales s’offre néanmoins une récré chez Deutsche Grammophon avec un complice de qualité : Jarvis Cocker. Le disque s’appelle « Room 29 », du numéro d’une chambre du Château Marmont. Classe.

Côté folk, deux sorties à retenir au printemps : le second album de Karen Elson, « Double Roses », digne des plus belles heures de la West Coast, et le nouveau Timber Timbre qui, lui, fouille toujours dans les coins obscurs de notre psyché avec « Sincerely, Future Pollution ». Connu d’un plus large public grâce à sa collaboration avec Lou Doillon, le surdoué canadien n’en a pas pour autant viré sa cuti indie.

Quant à Beck, il nous fait mariner depuis deux ans mais cette fois c’est la bonne : il sortira son nouvel album dans les mois à venir, pop gros calibre à prévoir. Tout comme Lana del Rey, qui termine d’enregistrer son troisième long format, avec, entre autres, Benny Blanco, producteur de Britney Spears, Rihanna (sur Diamonds) ou Katy Perry. Ladite miss Perry est elle aussi attendue au tournant en 2017 et devrait encore toucher le gros lot. Comme Benjamin Biolay : seulement deux ans après « Palermo Hollywood », l’un des chanteurs les mieux payés du monde sortira un autre disque sous influence argentine. Olé.