David Bowie de retour… dans l’espace.

Complètement timbré. On ne sait pas trop ce qui s’est passé dans la tête des dirigeants de la Royal Mail (l’équivalent anglais de la Poste), mais toujours est-il qu’ils ont récemment décidé de rendre hommage à Ziggy Stardust grâce à une série de timbres collectors. Jusque-là, tout allait bien au pays du fish’n chips ; et c’était déjà assez marrant d’imaginer qu’on pourrait lécher la nuque de Bowie pour envoyer du courrier à sa grand-mère ou à sa petite amie.

https://twitter.com/rebecca290686/status/841607319288979457

Oui mais sauf que. Un employé, certainement plus perché que les autres, a subitement eu l’idée d’envoyer 52 sets de ces timbres collectors dans… la stratosphère. Et ce, grâce à de petits ballons d’hélium, qui tous un à un redescendront lentement sur terre tels de petites fusées revenant au bercail. Les chanceux (on leur souhaite bien du courage) qui sauront prédire où ces timbres aériens atterriront pourront les gagner. 0,000003% de chance de trouver la bonne réponse, mais une initiative tellement barrée qu’on rêverait presque que la Poste fasse la même chose avec, au hasard, Johnny.

Life on Mars ? Si l’idée de la Royal Mail est complètement perchée, en fait, elle ne l’est pas tant que ça. Il suffit en effet de regarder attentivement la discographie de Bowie pour s’apercevoir que l’espace a joué un rôle majeur dans sa carrière de rockeur cosmonaute : Starman, Moonage Daydream, Space Oddity (et son célèbre Ground Control to Major Tom) ; on ne compte plus les titres où l’Anglais a célébré, d’une façon ou d’une autre, le cosmos et les étoiles.

Alors que sortait voilà presque pile 40 ans le film The Man Who Fell to Earth (« L’Homme qui venait d’ailleurs » en V.F.), de quoi se reposer encore une autre question à propos de Bowie en paraphrasant encore sa discographie : Where are you now ?