2016 M10 10
Si la mode est davantage au Trump bashing (voir les récentes déclarations de Neil Young), on trouve quand même quelques hurluberlus capables de lui apporter leur soutien. En tête de liste (sic), ce bon vieux Jesse Hugues, le leader des Eagles of Death Metal, jamais en retard d’une connerie. Ils partagent le même amour des armes, le même positionnement anti-avortement et un racisme vaguement dissimulé. Si elle réussit encore ses brushings, la reine de la country, Loretta Lynn, a quant à elle perdu tout sens commun puisqu’elle déclarait il y a quelques mois : « Ce qu’il promet, je pense qu’il le fera. » Mais c’est bien ça le problème, ma bonne dame.
« Laissons ce mec diriger le pays comme une entreprise ! » (Kid Rock)
Le guitar hero Ted Nugent, lui, affirme haut et fort ses convictions : « Donald Trump devrait avoir la médaille de la Liberté pour s’exprimer d’une manière aussi audacieuse, honnête et efficace. » Et Kid Rock qui proclame, d’un ton solennel : « Laissons ce mec diriger le pays comme une entreprise ! » (re sic)
Dans la catégorie pop, on trouvait jusqu’à récemment Aaron Carter, qui en dépit d’avoir le QI d’une huitre, a tout de même eu l’intelligence de se rétracter (comme une huitre, donc). On devine la stratégie politiquement correcte de managers aux abois qui lui auraient demandé de revenir sur son choix. Depuis deux jours, Azealia Banks, jusqu’ici très énervée du ton méprisant qu’Hillary Clinton employait, selon elle, envers la communauté noire et convaincue qu’un « pays de merde » comme les États-Unis méritait un « démon » comme Trump, a retiré son soutien suite aux derniers propos d’obsédé sexuel parfaitement misogynes du candidat républicain. Sartre avait raison, le féminisme nous sauvera tous.