Les 10 meilleurs riffs de l'histoire du rock

  • Certains ont fait du riff de guitare un art à part entière. D'autres plus malins ont construit leurs carrières sur quelques notes bien placées. Jack vous offre ses dix plus grands riffs de guitare de l'histoire du rock électrique.

    1. The Rolling Stones  (I Can’t Get No) Satisfaction (1965)

    Selon la légende, Keith Richards aurait rêvé de sa légendaire intro puis l’aurait enregistrée sur un magnétophone avant de se rendormir, ses ronflements défilant sur le reste de la bande. Cinquante ans plus tard, son attaque fuzz en code morse ronronne toujours dans les stades du monde entier. 

    2. Deep Purple  Smoke On The Water (1972)

    Ritchie Blackmore avait l’habitude de jammer avec ses collègues sur ce riff néandertalien lors des balances. Insouciant, le guitariste médiévaliste de Deep Purple ignorait encore qu’il avait créé la Joconde du hard-rock 70’s… Épatez vos ami(e)s : le riff de Smoke On The Water peut aussi se jouer avec deux doigts !

    3. AC/DC  Highway To Hell (1979)

    L’hymne du rock de stade par excellence. Avec celle de Back In Black, l’introduction d’Highway To Hell est aussi le parfait exemple de la fausse simplicité du boogie saturé des lutins australiens. Il est ici question de tempo millimétré, d’accords renversés et de groove. Beaucoup.

    4. The White Stripes  Seven Nation Army (2003)

    Le jour où Jack White a eu l’idée de brancher sa guitare dans un octaver pour simuler un son de basse, s’imaginait-il que les sept premières notes de Seven Nation Army allaient voyager de son home-studio de Detroit jusqu’aux stades de football européens (et sur le plateau de Cyril Hanouna) ?

    5. Jimi Hendrix  Purple Haze (1967)

    « Jimi Hendrix a fait passer le monde du noir et blanc au Technicolor« , a déclaré Carlos Santana. Lorsque le gaucher introduit Purple Haze en jouant les fameux tritons interdits (l’accord du Diable d’après l’église !) dans son premier album « Are You Experienced », il propulse également la guitare électrique dans une nouvelle dimension.

    6. Led Zeppelin  Whole Lotta Love (1969)

    Bien avant Moby, Jimmy Page samplait les bluesmen, mais ce qu’il a fait du You Need Love de Willie Dixon surpasse largement en volume et en testostérone l’original. Dans la série des plus grands riffs Zeppeliniens, on aurait pu également choisir Heartbreaker. Ou Black Dog. Ou Immigrant Song. Ou…

    7. Nirvana  Smells Like Teen Spirit (1991)

    En essayant de reproduire les dissonances des Pixies, un de ses groupes préférés, Kurt Cobain grave en quatre power-chords la signature définitive du rock alternatif des années 1990. « Ce riff est un cliché total. On dirait presque Louie Louie ou une chanson de Boston« , déplorait à longueur d’interviews le leader de Nirvana.

    8. Aerosmith  Walk This Way (1975)

    Lors d’un soundcheck quelques heures avant un concert d’Aerosmith à Hawaï, Joe Perry improvise avec le batteur Joey Kramer une tournerie funky inspirée par The Meters. Inconsciemment, la main gauche du guitariste imprime une syncope qui donnera aux Toxic Twins leur plus grand hit des années 1970, puis un comeback inespéré en 1987 via les scratches de Run-DMC. 

    9. Metallica  Enter Sandman (1991)

    Kirk Hammett paye sa dette à Tony Iommi, le Django Reinhardt de Black Sabbath, dans l’intro en fréquences basses d’Enter Sandman. Un classique Metal imparable, aussi bien pour Mac DeMarco qui le reprend régulièrement sur scène que pour les GI tortionnaires de la guerre en Irak, qui l’infligeaient à plein volume à leurs prisonniers.

    10. Chuck Berry  Johnny B. Goode (1958)

    Dans Retour vers le futur, Marty McFly (Michael J. Fox) atomise une surprise party fifties en dévoilant avec plusieurs années d’avance le fameux riff de guitare de Johnny B. Goode, basé sur les parties de piano plaquées par son complice Johnnie Johnson. Et Chuck Berry inventa le Rock’n’roll, nom de Zeus !

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