2018 M03 9
Fin du match pour Damso, avant même d’être entré sur le terrain. Alors que le rappeur belge avait été sélectionné pour composer l’hymne officiel de son pays, voici que celui-ci met finalement un terme à la collaboration après plusieurs jours d’une polémique initiée par le Conseil des femmes francophones, où plusieurs associations féministes s’étaient élevées contre les paroles sexistes de plusieurs de ses chansons. Extrait : « Il est inacceptable qu’une personne comme Damso, connu pour son langage grossier et sexiste, soit le porte-drapeau de notre pays. Que dit ce choix sur notre société ? »
Face à la polémique, l’Union belge aurait décidé de ne pas laisser Damso chanter l’hymne officielle des Diables rouges https://t.co/GgbFO0nA9k pic.twitter.com/Xn7sKKazH8
— Le Soir (@lesoir) March 8, 2018
Moralité : après avoir tenu bon sur son choix, la fédération belge de football (URBSFA) a finalement lâché l’auteur de « Ispéité ». Pile 24 heures après la journée internationale des droits des femmes, la décision a été expliquée comme suit par les dirigeants de la fédération : « Nous déplorons au plus haut point la controverse sociale qui est apparue ces derniers jours […]. Cela explique pourquoi nous avons décidé (de commun accord) de mettre fin à la collaboration avec Damso. » En gros, direction le vestiaire sans même avoir chaussé les crampons.
Mauvais perdant, Damso vient de contre-attaquer en publiant sur son compte Twitter plusieurs secondes de l’hymne composé depuis plusieurs mois, et ça s’écoute juste en dessous.
— DAMSO (@THEDAMSO) March 9, 2018
On rappellera que la devise de la Belgique est « l’union fait la force » et que, suite à cette polémique, le pays se retrouve sans chanson officielle pour la prochaine Coupe du monde. Cette histoire n’est pas sans rappeler les polémiques suscitées par Orelsan et Lorenzo, de l’autre côté de la frontière ; on vous laisse en tirer vos propres conclusions.