2017 M02 19
Appelons ça un mini-film à suspense. Alors que la presse américaine annonçait vendredi dernier son probable retour suite à une mystérieuse campagne d’affichage à Los Angeles, Lana tue l’intrigue 24 heures plus tard en publiant officiellement Love, un morceau inédit qui, on s’en doute, ne parle pas des violences policières aux États-Unis ni des envies de guerre nucléaire de son Président.
Lana Del Rey – Young And In Love coming soon pic.twitter.com/b2NoAu11zd
— Lana Del Rey Crew (@LanaDReyCrew) 17 février 2017
Le titre, publié sur tous les réseaux, est évidemment dans le plus pur style Lana et débute comme une sorte de générique du nouveau Twin Peaks de David Lynch (prévu pour mai 2017) chanté par Jackie Kennedy. Enregistré avec l’aide de Rick Nowels et Emile Haynie (déjà présents sur « Born to Die ») mais aussi du producteur du Diamonds de Rihanna, Love peut aussi s’écouter comme une déclaration d’amour aux années 1960 (et au célèbre « retour du vinyle ») puisque la sérénade débute par ces paroles : « Regardez-vous les enfants, avec votre musique vintage […] vous faites partie du passé mais en fait non, vous êtes le futur. » Et le morceau de se conclure par un clin d’œil au Don’t worry baby des Beach Boys. Pas vraiment un bras d’honneur au siècle dernier, donc.
« J’ai fait mes quatre premiers albums pour moi, mais celui-ci est pour mes fans, dit Lana Del Rey dans un communiqué officiel, et j’espère que nous irons tous dans la même direction. » Reste à savoir si la chanteuse n’est tout simplement pas en train de virer du côté obscur de la force, façon Céline Dion. Le poster qui accompagne la sortie de Love fait effectivement terriblement penser à Titanic. On ne lui souhaite pas la même fin.