C'est gratuit : 5 groupes de rock anglais à rajouter à sa playlist

Pour rafraîchir sa sélection de rock britannique, voici cinq formations qui vont donner du fil à retordre à Idles & compagnie.
  • Humour

    Comme L’objectif, voici un nom à la c**. Humour, pourtant, n’a pas l’air de venir ici pour blaguer. Le groupe de Glasgow en Écosse, formé en 2021, vient tout juste de sortir son tout premier single baptisé yeah, mud!. Un titre puissant, qui reprend certes les codes déjà bien usés du post-punk, mais qui le fait avec une touche de fraîcheur, et une identité déjà bien affirmée. L’album, prévu sur le label So Young Records, ne devrait pas tarder. T'es excité ? T'as les mains moites ? Prends un verre d'eau, respire bien par le nez, et tout ira bien.

    The Lounge Society

    Le premier album arrive à la fin du mois d’août. « Tired of Liberty », prévu sur le label Speedy Wunderground, est la suite logique d’une évolution rapide, mais minutieuse, qui a débuté sur l’EP « Silk For The Starving » en 2021. Le rock de The Lounge Society — qui vient du Yorkshire, comme Working Men’s Club par exemple ou les Arctic Monkeys — est frénétique, rigoureux et déterminé. Il est précis. Il fait mouche. Il atteint sa cible, sans chichi, sans artifice. « Aujourd'hui, on écoute tous beaucoup de funk, de soul et de hip-hop, ce qui ne transparaît pas toujours dans notre musique mais ça fait évoluer notre identité. Nous nous inspirons de beaucoup d'artistes comme Le Velvet, les Modern Lovers, Bowie, Brian Eno, etc. Je pense qu'il y a un sens du chaos dans notre musique, ce qui est peut-être lié à certains des artistes que je viens de mentionner. Le chaos provoque de l'excitation, que ce soit une bonne ou une mauvaise chose », raconte les quatre garçons dans cette interview. La suite le 26 août au moment de la sortie de « Tired of Liberty ». 

    LUMER

    Sur le papier, on pourrait presque copier coller ce qui a été écrit sur The Lounge Society. LUMER, ce sont quatre personnes. Ils viennent du Yorkshire. Et comme les formations citées dans cet article, on peut trop facilement les ranger dans la case « post-punk ». Mais ce groupe, qui a vraiment commencé à attirer l’attention avec « Disappearing Act EP » en 2021 — après une sortie sur le label indé français Hidden Bay Records en 2018 — possède ce je-ne-sais-quoi en plus. 

    Si l’on met la lumière sur LUMER (facile, mais efficace), c’est parce qu’ils ont un aspect plus « rock ». Plus incisif. Plus viscéral. Ce sont les bad boys du post punk avec une grosse culture musicale — des mecs capables de citer Bauhaus, Rowland S. Howard ou encore Protomartyr dans la même interview — qui n’ont pas l’intention de courber l’échine. LUMER 1, Florent Pagny 0.

    PVA

    Signé sur le label Ninja Tune (Black Country, New Road, Folly Group, Kae Tempest, etc.), PVA a commencé par faire du bruit, du bon, en 2020, avec un premier EP « Toner ». Ils se cherchaient un peu, en tâtonnant. De la funk ? Oui. Une touche de noise ? Allez, pourquoi pas. Une atmosphère à la fois glaçante et étrangement dansante ? PVA peut le faire. Plus récemment, le trio est revenu donner quelques nouvelles en partageant le morceau Untethered, bijou de spoken word à la Dry Cleaning avec du mordant, de la mache et des rythmes électroniques saccadés. Une pépite à écouter seul, dans le noir, avec un casque et en effectuant les mêmes mouvements de danse qu'un Mancunien suicidaire très connu. 

    Shady Baby

    Le groupe vient de Brighton, a signé sur un label indé anglais Nice Swan Records et pour débuter les hostilités, le premier single est déjà là. Ça s’appelle Come To Life, et c’est un cocktail avec un peu de Strokes, un goutte de Dandy Warhols et la nonchalance du meilleur de la britpop. Shady Baby s'est aussi formé en 2021 durant les confinements. Et ce premier titre est assez bien gaulé pour qu'on mette une pièce dans le juxebox pour eux. 

    À suivre aussi : Sorry, Polevaulter, VLURE, Honeyglaze, BDRMM, Lice, Yowl, Do Nothing, English Teacher, Opus Kink...

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