1 an de Donald Trump en musique

  • C'était le 8 novembre 2016 : le pire des candidats devenait le pire Président des États-Unis. La bonne nouvelle, c'est qu'en pile 365 jours, Donald Trump a su réveiller les musiciens, tous remontés contre lui. Make American music great again ? La preuve en 18 morceaux.

    Quiz : qu’ont en commun des artistes à priori aussi éloignés qu’Eminem, Neil Young, Arcade Fire, Joey Bada$$, Gorillaz ou CocoRosie ? Ils détestent tous la politique de Trump et l’ont tous, à leur manière, fait récemment savoir. Pas forcément en prenant la parole dans les médias, non, en faisant ce qu’ils savent faire de mieux : des chansons.

    Logiquement, si l’on vous dit « musique engagée », vous pensez Noir Désir, Bob Dylan et, dans la majorité des cas, vous avez envie de fuir. On vous comprend. Fait intéressant dans l’histoire de la pop culture : l’élection de Trump semble avoir donné un coup de fouet à la musique américaine, passablement endormie après deux mandats de Barack Obama. En moins d’un an, rappeurs et rockeurs ont trouvé en la personne de Donald Trump un réel motif à contestations, et ça s’entend très clairement dans les morceaux qui suivent, musicalement encore meilleurs que les nobles causes qu’ils défendent (la liberté d’expression, la tolérance, l’ouverture aux autres).

    Mention spéciale au Campaign Speech d’Eminem (monstrueux freestyle), au Land of the free de Joey Bada$$ (“If you got the guts, scream, ‘Fuck Donald Trump!« ) et à la bonne punchline des Écossais de Franz Ferdinand (« C’est un démagogue […] avec ses gros doigts boudinés posés sur la bombe nucléaire« ).

    Et si, au final, la meilleure chose qu’on pouvait retenir de son mandat, c’était les chansons composées contre lui ?

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