Rolling Stones : le mystère Brian Jones bientôt expliqué dans un documentaire

Réalisé par le réalisateur britannique Nick Broomfield, ce documentaire, intitulé « The Stones and Brian Jones » et produit avec des archives inédites, racontera le parcours du fondateur des Rolling Stones jusqu’à sa mort le 3 juillet 1969. Parfait timing avant la sortie du nouvel album des Anglais encore vivants, "Hackney Diamonds".
  • Comme Syd Barrett avec Pink Floyd, les Stones ne seraient rien sans Brian Jones. C’était lui qui, en 1962, était sur la scène du Ealing Club en train de reprendre à la perfection Dust My Broom de Robert Johnson. Mick et Keith l’aperçoivent là-bas et sont fascinés par ce petit blondinet de 20 piges qui joue comme un vieux bluesman. Bref, la suite, vous la connaissez. Mais que s’est-il vraiment passé entre 62 et 69 pour les Stones, et pour Brian Jones ? C’est justement ce que va raconter le documentaire The Stones and Brian Jones réalisé par Nick Broomfield et prévu pour le 17 novembre.

    D’après le réalisateur — qui a rencontré Brian Jones dans un train quand il avait six ans — il a fallu plusieurs années de recherche pour trouver et collecter toutes les archives nécessaires au montage afin de rester « dans les années soixante » durant toute la durée du documentaire. Cela veut dire qu’il n’y a pas d’interviews modernes ou récentes, mais uniquement des vieilles images de l’époque. Au total, trois archivistes ont travaillé à plein temps sur le documentaire.

    L’articulation du documentaire sera sans doute classique, avec les débuts des Stones, les premières années où tout va bien, les premières frictions entre lui et Mick Jagger, sa mise à l’écart jusqu’à ses problèmes de drogues et d’alcool et enfin sa mort, le 3 juillet 1969 — il a été retrouvé mort noyé dans sa piscine avec un cocktail d’amphétamines et d’alcool mais certaines personnes pensent toujours qu’il a été tué par le rénovateur de sa maison, Frank Thorogood.

    Le documentaire a aussi le tampon de validation de Bill Wyman, l’ancien bassiste du groupe parti en décembre 1992. The Quiet One est connu pour être l’archiviste des Stones — il notait tout, gardait tout et ne prenait presque pas de drogues. « Il a tous ces journaux dans son bureau - chaque jour, il notait ce qui se passait, raconte Nick Broomfield au magazine Rolling Stone. Lorsque nous avons montré le film à Bill Wyman, le gars qui possède toutes les séquences et qui est l'archiviste, il a été stupéfait. Je pense que lorsque vous pouvez surprendre le propre archiviste des Stones, c'est que vous vous en sortez bien. »

    Multi-instrumentiste, visionnaire et brilliant, Brian Jones était aussi colérique et compliqué à gérer. Quand le groupe s’est aperçu qu’il n’arrivait pas à écrire ses propres morceaux, et que le duo Jagger-Richards avait plus de potentiel, Brian Jones n’a pas apprécié d’être relégué au second plan de son propre groupe. Petit à petit, l’influence de Brian Jones s’est réduite et la machine à continuer sans lui. Une machine qui 60 ans plus tard est encore en marche : « Hackney Diamonds », le nouvel album des Stones, sortira le 20 octobre. Et aucun doute sur le fait que Brian Jones aurait (sûrement) adoré le nouveau single Sweet Sounds of Heaven

    Plus d'infos sur le documentaire par ici.

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