C'est simple : voici les 10 plus belles pochettes de 2021

Retour en images sur les pochettes de disque les plus marquantes de l’année.
  • Slowthai - “Tyron”

    Pour la pochette de son deuxième album, le rappeur anglais s’est directement inspiré du mythe de Guillaume Tell. La légende raconte que le héros suisse devait tirer une flèche pour atteindre une pomme située sur la tête de son fils, ce qu’il réussit. Mais chez Slowthai, ce n’est pas arrivé : il se l’est prise en plein dans l'œil. Comme pour dire que les mythes ne sont qu’imaginaires et que la réalité est bien plus cruelle. C’est cette réalité tragique qu’il distille dans ses lyrics tout au long de “Tyron”. Sa cover est donc totalement en adéquation avec le contenu du disque, une réussite totale pour l’un des albums majeurs de 2021.

    Arca - “Kick ii”, “Kick iii”, “Kick iiii”, Kick “iiiii”

    La productrice vénézuélienne a réussi l’exploit de sortir quatre albums en quatre jours. Chacun d’entre eux possède une pochette futuriste mettant l’artiste au cœur de l’image, faisant suite à celle du premier volume “Kick i”. Ces couvertures ont toutes été réalisées par Frederik Heyman, qui s’est également chargé de les animer en vidéo. Un travail dantesque qui a le mérite d’être unique en son genre.

    Gaspard Augé - “Escapades” 

    La pochette surréaliste de la moitié de Justice est basée sur une vraie photo. Le musicien est d’abord passé par des études de graphisme avant de se lancer dans la composition. Réalisée en collaboration avec Thomas Jumin, la cover de “Escapades” est directement influencée par l’univers d’Hipgnosis, collectif derrière quelques-unes des plus grandes couvertures de l’histoire de la musique. Et celle de Gaspard Augé pourrait bien s’inscrire dans la même lignée.

    Halsey - “If I Can’t Have Love, I Want Power”

    La cover choc de Halsey a été révélé aux yeux du grand public dans une vidéo tournée au Metropolitan Museum of Art de New York. Cela reflète complètement l’ambition de cette pochette représentant la chanteuse sur un trône tout en ayant un sein à l’air. Il a expliqué sur Instagram que “cette image célèbre les corps des femmes enceintes et des femmes en post-partum comme quelque chose de beau, qui doit être admiré.” Le but est donc de marquer les esprits en sensibilisant le public sur la stigmatisation du corps de la femme. C’est chose faite.

    Squid - “Bright Green Field”

    Le groupe anglais a sorti son tout premier album cette année et en a profité pour l’illustrer avec une cover qui tape à l'œil. Un drôle de personnage composé de morceaux de ferrailles est étendu sur une vaste étendue verte - le fameux “Bright Green Field”. On n'est pas sûr de tout comprendre, mais en tout cas, ça a de la gueule.

    Black Midi - “Cavalcade”

    Encore une fois, les Londoniens ont frappé fort avec la cover de leur deuxième album studio. Ce collage délirant réunit tout et n’importe quoi : on peut y apercevoir des barres d’immeubles comme un pot de fleurs ou une part de gâteau. Ici, le groupe a opté pour des couleurs vives, contrairement à la pochette de son premier disque composée principalement de noir et blanc. Le rendu final tend vers le psychédélique, logique pour un album de rock expérimental.

    Feu! Chatterton - “Palais d’argile”

    Un titre aussi énigmatique ne pouvait donner naissance qu’à une pochette tout aussi étrange. Cette dernière a été réalisée par Sacha Teboul, tout droit sorti des Beaux Arts, en collaboration avec son père. L’image de son “Palais d’argile” est emballée dans une sorte de film plastique, ce qui fait de cet album l’unique disque que l’on peut écouter tout en le laissant dans son emballage. Chapeau.

    Topaz Jones - “Don’t Go Tellin’ Your Momma”

    Le jeune artiste originaire du New Jersey a décidé d’accompagner son nouvel album d’un court-métrage primé au Sundance Festival. On comprend facilement que le visuel à une place très importante dans l’univers du chanteur qui oscille entre hip-hop et funk. La pochette de “Don’t Go Tellin’ Your Momma” a été réalisée par Jason Filmore, également derrière la caméra du film du même nom, aux côtés de Topaz Jones lui-même.

    Lingua Ignota - “SINNER GET READY”

    La musicienne américaine de 35 ans s’est chargée elle-même de la pochette de son quatrième album. Pour l’occasion, elle s’est fait faire un masque sur mesure par Ashley Rose Couture. “Ses pièces sont si inspirantes et elles font désormais partie intégrante de mon art” a affirmé la chanteuse que l’on reconnaît à peine sur sa propre cover. Une fumée rouge émane de la droite de l’image pour créer un lien avec le clip du premier single de l’album PENNSYLVANIA FURNACE.

    Madlib - “Sound Ancestors”

    La cover du dernier album en date de Madlib a été générée par, euh, des ondes sonores. Chez le beatmaker, la musique est toujours au centre de son univers, même sur une illustration que l’on ne peut pas entendre. Sur YouTube, l’artiste a partagé plusieurs visuels en gardant ces petits points blancs pour différents morceaux de l’album, histoire d’affirmer que son imagerie n’est jamais figée. Tout comme sa musique.