Les plus belles pochettes d’album, en mode noir et blanc

Que ce soit pour sublimer les émotions, pour accentuer les textures ou pour rendre une œuvre intemporelle, certains artistes misent sur le noir et blanc pour leur pochette d’album. Un choix qui, comme le montre cette sélection, peut s’avérer extrêmement judicieux. Et surtout très beau.
  • « Je crois que l'essence de la photographie est le noir et blanc. La couleur n'est qu'une déviance. » Cette phrase, attribuée à la photographe Ruth Bernhard, est parfaite pour ouvrir cet article. Car parmi les pochettes mythiques de la musique - rock, pop, hip hop, chanson française, etc. -, nombreuses sont celles qui ont fait le choix du black and white. Les raisons peuvent varier : jouer sur les émotions (Joy Division), accentuer la beauté pure (Lana Del Rey), figer un moment dans l’histoire (The Roots) ou alors espérer que le disque, comme sa pochette, devienne un objet intemporel. Le noir et blanc, ce n’est pas un dernier coup de poker quand on est face au mur, mais une esthétique visuelle forte. Et les résultats sont (souvent) à accrocher dans des musées. 

    Joy Divison - « Unknown Pleasure » (1979)

    Sonic Youth - « Goo » (1990)

    The Roots - « Things Fall Apart » (1999)

    LCD Soundsystem - « LCD Soundsystem » (2005)

    Kendrick Lamar - « To Pimp a Butterfly » (2015)

    King Krule - « 6 Feet Beneath the Moon » (2013)

    John Coltrane - « A Love Supreme » (1964)

    Lana Del Rey - « Ultraviolence » (2014)

    Radiohead - « A Moon Shaped Pool » (2016)

    Billy Joel - « Stranger » - (1977)

    Massive Attack - « Mezzanine » (1998)

    Mac Miller - « Circles » - (2020)

    Serge Gainsbourg - « Love on the Beat » (1984)