Sigur Rós va publier cinq disques d’enregistrements rares et inédits

  • Ça se passera à l’occasion de la première édition de leur festival à Reykjavik, du 27 au 30 décembre prochain. Mais dépêchez-vous : il n'y aura que 100 copies par disque...

    Triomphe islandais. Les années passent, mais la réalité reste la même : formé en 1994, à des centaines de kilomètres du premier disquaire local, à des années lumières de la première vidéo YouTube, Sigur Rós reste encore aujourd’hui ce groupe qui souffle le chaud et le froid sur la musique islandaise. Pas étonnant, dès lors, que chacune des sorties de Jónsi et ses comparses suscitent un enthousiasme auprès d’une communauté de fans relativement solide – on parle quand même ici d’un trio suivi par plus de 1,7 million de personnes sur Facebook.

    Magie de Noël. Quelques semaines après avoir annoncé la création de son propre festival, le Norður og Niður (Alexis Taylor, Jarvis Cocker, Mogwai, Peaches ou Dan Deacon sont notamment attendus sur les plaines de Reykjavik du 27 au 30 décembre), Sigur Rós continue donc de gâter ses fans en annonçant la commercialisation de cinq albums remplis d’inédits et de raretés. Publiés en 100 exemplaires chacun, illustrés par des pochettes artisanales imaginées par l’artiste Sigga Björg Sigurðardóttir et distribués lors du festival, ces cinq disques valent déjà leur pesant d’or.

    Un catalogue revisité. Il faut dire qu’ils ont de sacrés arguments à faire valoir : il y a d’abord « Frakkur, 2000-2004 », un projet solo inédit de Jónsi, et « Route One », sorte de bande-son à leur slow tv montée en 2016 ; mais il y a aussi « Jónsi, Alex Somers & Paul Corley Liminal Remixes », qui revisite en mode ambient différents morceaux du groupe, « All Animals », un EP jamais pressé et, enfin, un album signé par Alex Somers, producteur et collaborateur de longue date. Pour le reste, soyons clairs : ces divers enregistrements ne constituent sans doute pas la meilleure B.O. de votre réveillon du 31, mais ils sont probablement la meilleure façon d’effectuer tranquillement la transition vers 2018. En rêvant de grands espaces, forcément.

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