2020 M10 9
1. Parce qu’elle tricote quand son mari joue Instant Karma. Avant de rencontrer John, Yoko Ono était une artiste d’avant-garde. C’est notamment grâce à l’un de ses livres, Grapefruit, qu’elle a été créditée sur la chanson Imagine. Une interview de John Lennon datant de 1980 a été retrouvée où il avouait : « En vérité, elle devrait être créditée comme une chanson Lennon-Ono car beaucoup – les paroles et le concept – vient de Yoko. Mais à cette époque, j’étais un peu plus égoïste, un peu plus macho et j’ai comme omis de mentionner sa contribution. Mais ça venait de son livre Grapefruit. »
2. Elle serait responsable de la séparation des Beatles. Malgré la règle de « ne pas faire venir les femmes ou les copines dans le studio lors des enregistrements », Yoko Ono était (très) souvent là, auprès de John qu’elle ne lâchait pas d’un caramel, se permettant même de critiquer les choix du groupe. Forcément, à force, ça énerve. Elle n’est pas l’unique cause de la séparation (tensions au sein du groupe, problèmes liés aux crédits des chansons, etc.), mais reste une proie facile pour les fans des Anglais, qui n’auraient (selon eux) pas dû se séparer.
3. Elle aurait rendu John Lennon plus mauvais. Certains disent qu’elle n’a aucun talent. Mais John insistait pour qu’elle soit à ses côtés. Très mauvaise décision, puisqu’elle aurait eu tendance à ruiner la plupart des projets. Un exemple ? En 1971, Frank Zappa invite John sur scène pour jouer quelques chansons. À priori, un super moment. Sauf que Yoko Ono décide de brailler comme une baleine échouée sur une plage. Merci Yoko.
4. Elle a participé à l’écriture d’une chanson contre Paul McCartney. Sur l’album « Imagine » sorti en 1971, John règle ses comptes avec Paul. La chanson How Do You Sleep critique violemment le bassiste des Beatles, disant qu’il fait de la musique d’ascenseur, qu’il n’a que sa belle gueule pour lui et qu’il était sous influence de gens qui le flattaient, faisant aussi référence aux rumeurs de sa mort en 1969 : « Ces fous avaient raison de dire que tu étais mort », chante Lennon. Lapidaire.
5. Globalement, ces concerts sont un calvaire. Parmi les plus désastreux, il y a eu sa performance à Glastonbury, considéré comme le pire live du monde. La scène, surréaliste, s’est produite en 2014. Devant une foule partagée entre l’envie de rire et celle de se tirer une balle pour mettre fin au calvaire, l’artiste japonaise crie. Fort. Très fort. Trop fort ? Mais comme les vidéos de ce concert ne sont plus disponibles (c'est pas plus mal), on en a choisi un au hasard. Un conseil, allez directement vers 3 min 40 pour admirer pleinement son talent.
Article initialement publié le 18 juin 2017 mais réédité à l'occasion des 80 ans de John Lennon.