Selon Paul McCartney, Yoko Ono était vraiment toxique en studio

Dans l’un des épisodes de son podcast, intitulé « McCartney: A Life in Lyrics », le bassiste de 81 ans est revenue sur la relation qu’il entretenait avec Yoko Ono, l’ex-femme de John Lennon, prise pour cible par les fans qui cherchent toujours un.e responsable pour la séparation du groupe.
  • C’est une question qui, 53 ans après la séparation officielle du groupe, continue d’agiter le petit monde des Beatles : Yoko Ono est-elle seule la seule responsable ? Bien évidemment, la réponse est bien plus complexe qu’un simple « oui » ou « non ». Pendant longtemps, les fans ont accusé l’ex-femme de John Lennon d’avoir eu une influence néfaste sur son mari, et d’avoir mis son nez dans les affaires du groupe, au point de sérieusement agacer les autres membres, notamment Paul McCartney. Au fil des années, chaque nouvelle information au sujet de l’artiste japonaise concernant les Beatles alimentait les rumeurs, et confirmait ou non les certitudes de chacun. 

    Dans un épisode de son podcast, Paul McCartney est revenu sur la période où les Beatles ont commencé à s’éloigner, après l’enregistrement du « White Album » en 1968. La relation fusionnelle Lennon-McCartney a pris l’eau. Et c’est donc la faute de Yoko Ono, présente lors des sessions du groupe — alors qu’ils avaient toujours dit que les copines et femmes n’étaient pas autorisées à venir en studio. Elle était une « interférence sur le lieu de travail, indique le bassiste dans un nouvel épisode. Il fallait composer avec le fait qu’elle soit là avec nous en studio. Et tout ce qui nous dérange est dérangeant ». En gros, Paul n’était pas méga méga chaud pour sa présence. 

    Paul poursuit : « Je ne pense pas qu'aucun d'entre nous n'ait particulièrement apprécié sa présence. C'était une interférence sur le lieu de travail. Nous avions notre propre façon de travailler, nous travaillions tous les quatre avec George Martin. Et ça fonctionnait comme ça. » Pourquoi Paul, Ringo et George n’ont-ils rien dit ? « Nous n’étions pas dans le conflit. On a mis l’affaire sous le tapis et on a fait avec », précise l’ancien Beatle. 

    Avec ces propos, McCartney remet donc une pièce dans le juxebox Yoko Ono vs Beatles. Avec le temps, certains se rendent compte que la Japonaise a été victime de racisme et de sexisme — Pattie Boyd venait aussi en studio voir son mari George mais n’a jamais été accusée de quoi que ce soit — et que son « rôle » dans la séparation du groupe a été mythifier. D’ailleurs, le récent documentaire Get Back ne montre aucune image de Yoko Ono en train d’interférer avec le groupe durant les sessions studio. Mais visiblement, Paul est toujours contrarié par cette histoire. Une histoire qui continuera à jamais de diviser les fans. 

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