Annulé, décalé ou confirmé... tout de suite, un point météo sur la saison des festivals

Depuis les dernières annonces du gouvernement, il ne se passe pas une journée sans qu’un festival fasse le choix d’annuler ou de reporter son édition 2021. Alors, qui est in, qui est out ? C’est le moment d’y voir plus clair.
  • « Il nous tient à cœur de maintenir le projet WE LOVE GREEN et faire vivre sa mission artistique, culturelle et de sensibilisation si cruciale en ce moment. Mais en raison du contexte sanitaire et en dépit de nos efforts et notre implication, l’idée d’un festival assis au mois de Juin n’est pas envisageable ». C’est par ces mots que les organisateurs du festival parisien ont annoncé, via un communiqué de presse, le report de l’édition 2021 début septembre, du vendredi 10 au dimanche 12. Reste maintenant à savoir selon quel format, et avec quel line-up - le calendrier des artistes, on le sait, on le pressent, risque d’être chargé à la rentrée si la reprise des concerts se confirment. 

    Côté festivals, on frise également l'embouteillage. Car, si de nombreux évènements ont d'ores et déjà été annulés (Solidays, Eurockéennes, Hellfest, Garorock, Main Square ou encore l'Art Rock et le Lollapalooza), d'autres sortent de terre pour leur première édition (à l'image de l'O'Tempo, organisé dans la métropole d’Orléans) ou sont tout simplement reportés à septembre (Musiques Métisses, Les Insulaires, etc.).

    D'ici les prochains jours, d'autres reports pourraient être communiqués. En attendant, certains festivals font preuve de résiliance et tentent vaille que vaille de maintenir les festivités aux dates prévues. C'est le cas, par exemple, des Francofolies, du Printemps de Bourges (décalé exceptionnellement du 22 au 27 juin), du Midi Festival et des Nuits de Fourvière, dont les organisateurs ont annoncé la programmation complète hier (Pomme, Benjamin Biolay, Woodkid, Alain Souchon, Jane Birkin, etc.). Même détermination du côté des Vieilles Charrues, toujours programmées du 8 au 18 juillet. « Pas de changement pour nous, on continue la prépa du festival », précise son directeur Jérôme Tréhorel dans un entretien à France Télévisions.

    Bien sûr, un tas d'autres questions restent en suspens : ces évènements devront-ils respecter la règle des 5000 spectateurs assis pour avoir lieu ? Pourront-ils installer des bars et de la restauration en marge des concerts ? Des tests PCR seront-ils exigés à l'entrée ? Et, surtout, peut-on imaginer à nouveau ces festivals comme d'immenses fêtes fédératrices, à l'image de ce qu'il s'est passé le week-ender dernier à Liverpool ? Réponses prochainement.