Un nouveau clip et une certitude : les Red Hot n'ont pas 54 ans

  • Annoncés sur plusieurs festivals cet été, les Red Hot viennent de balancer le clip de "Goodbye Angels" et interrogent : sont-ils le seul groupe des 80's à avoir trouvé le secret de la jeunesse éternelle ? Jack a quelques éléments de réponse.

    Lorsque leur onzième album est sorti l’année dernière, « The Getaway », la question était sur toutes les lèvres : les Red Hot Chili Peppers étaient-ils devenus de vieux briscards revenus de tout ou se lançaient-ils dans une énième tentative de renouer avec le succès massif rencontré jusqu’au début des années 2000 ? Probablement un peu des deux. Car, si « The Getaway » n’a pas la puissance d’un « Mother’s Milk » ou d’un « One Hot Minute », l’album réunit tout ce que les Red Hot savent faire de mieux : des rythmes simples, des basses qui groovent, un chant tout en énergie et des refrains accrocheurs. Rien de neuf, donc, mais rien d’usé non plus.

    54 ans de moyenne d’âge. Un peu comme si le temps n’avait aucun impact sur eux, et comme si les Californiens, contrairement à bien d’autres, ne connaissaient pas le poids des années  il suffit d’ailleurs de regarder le clip de Goodbye Angels pour avoir l’impression d’entrer dans une faille spatio-temporelle  Anthony Kiedis semble avoir à peine 35 ans (alors qu’il en a, en réalité, 54, idem pour Flea). Les images du groupe sur scène paraissent aussi fidèles à ce que l’on sait de leurs concerts aujourd’hui (toujours efficaces pour des musiciens pourtant présents depuis les années 1980) et la mélodie ne surjoue à aucun moment le jeunisme.

    Troisième âge. On comprend alors que le secret des Red Hot réside dans leur façon de systématiquement se tenir à bonne distance de leur propre image, de toujours trouver la mélodie, le refrain ou le clip qui les mettrait le mieux en valeur, de connaître parfaitement leur public (sinon, comment expliquer que Around The World et Give It Away soient souvent placés en rappel de leurs concerts ?) et d’avoir toujours su composer des morceaux intemporels, chantés d’une voix qui semble elle aussi hermétique au temps qui passe. À croire que, non, définitivement, l’âge bête ne passera pas, et les Red Hot Chili Peppers le prouvent sans doute mieux que quiconque presque trente-cinq ans après leurs débuts.

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