Le jour où Robert Plant a refusé de jouer dans Game of Thrones

En grand fan de Tolkien, le leader de Led Zeppelin aurait fait un parfait figurant pour la série écrite par George R. R. Martin. Sauf que comme toujours au pays du Mordor, ça ne s'est pas passé comme prévu.
  • Des musiciens ayant fait des apparitions dans GOT, il y en a pléthore. On pense spontanément, tout au long des 8 saisons de la série des années 2010, à Ed Sheeran, à Sigur Rós, au batteur de Coldplay ou encore à Snow Patrol. Mais sauf respect pour eux, aucun n'arrivait à la cheville du prétendant idéal : Robert Plant, aka l'icône des années 70 qui, avec son groupe, popularisa l'imagerie médiévaliste dans le rock. Traumatisé, positivement, par l'oeuvre de Tolkien, le même Plant s'inspirera largement du Seigneur des anneaux (le livre, pas la trilogie de Peter Jackson...) pour plusieurs chansons passées à la postérité. On pense notament à What Is and What Should Never be, Ramble On (où le Mordor est carrément évoqué dans les paroles), The Battle of Evermore et bien sûr, Stairway to heaven

    Il n'est donc pas très surprenant d'apprendre que les producteurs de Game of Thrones lui ont offert un rôle dans la série. L'info a été donnée lors d'une interview par George Stroumboulopoulos, à découvrir ci-dessous.

    La seconde surprise, outre cette proposition de caméo, c'est le refus de Plant de se prêter au jeu. Alors que des centaines de musiciens connus auraient tué pères et mères pour 30 secondes d'exposition dans la série, l'Anglais a préféré rapidement botter en touche : 

    "Je n'ai jamais regardé cette série et puis bon, il faut dire que j'ai un peu initié ce truc [la passion pour l'âge de bronze, la fascination pour le Moyen-Age et les rites ancestraux, Ndr]. Je n'avais pas envie d'être catalogué, à vrai dire. Ma passion pour Tolkien et ces rêveries fantastiques me suffisait amplement, je n'avais pas envie d'apparaître dans une série explorant le même concept". 

    Quant à savoir quel personnage il aurait pu incarner, mystère. Robert ne se souvient plus très bien, hormis le fait qu'il aurait dû monter à cheval et poser fièrement comme un chevalier. Ce qui laisse assez de place au casting, vu le nombre de seconds rôles pouvant coller à cette description. Et Plant, un peu taquin, de rajouter :  "Je n'avais pas vraiment le temps de faire pousser la barbe, alors j'ai dit non". Voilà qui devrait exciter encore quelques temps les fans de Led Zeppelin, toujours en quête d'une autre aventure mystique : la reformation du groupe fondé avec Jimmy Page et John Paul Jones, aussi improbable que la montée des dragons de Daenerys sur le trône de fer.

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