Le batteur des Arctic Monkeys a racheté son bar préféré pour éviter sa fermeture

Le pub s’appelle Fagan’s, il est situé à Sheffield et Matt Helders l’a racheté avec huit autres personnes. Est-ce que l’Anglais prépare déjà sa reconversion ?
  • C’est un pub comme il en existe des milliers en Angleterre. On y boit des pintes, il y a des soirées quiz, de la musique live quasiment tous les soirs et les habitués viennent s’asseoir ici presque tous les jours de la semaine. Parmi les clients réguliers, il y a par exemple Richard Hawley (du groupe Pulp, une légende à Sheffield et une icône pour Alex Turner). Mais visiblement, Fagan’s est aussi un lieu qu’apprécie Matt Helders puisque le batteur anglais vient, avec huit autres personnes, de racheter le pub, comme l'écrit le Yorkshire Post.

    Les anciens gérants, qui étaient là depuis 1985, ont pris leur retraite le mois dernier. Et l’avenir du pub était jusqu’au rachat collectif, incertain. Outre Matt, plusieurs fans de musique font partie des nouveaux propriétaires. Il y a notamment Mark Herbert et Niall Shamma qui travaillent pour le label local Warp (Aphex Twin, Boards of Canada, Yves Tumor) et Ian Stanyer qui gère le studio de musique Can situé à Sheffield. 

    Les neufs nouveaux propriétaires veulent garder l’esprit de ce pub de quartier, en conservant les soirées de musique live. Ils ont cependant décidé de fermer la cuisine, d’acheter un terminal pour que les clients puissent payer par carte bancaire et de changer les horaires d’ouvertures pour finir plus tard. Si ces neufs bonhommes se sont décidés à reprendre le pub, c’est pour qu’il reste une institution de la ville, et qu’il continue d’être géré par des gens qui sont originaires de Sheffield et non par une chaîne ou un grand groupe. D’ailleurs, la décoration ne devrait pas beaucoup changer — en gros le pub va rester dans son jus — et l’esprit restera à peu de choses près le même.

    Si Matt Helders ne vit pas à Sheffield — il a déménagé depuis longtemps à Los Angeles où il y a plus de soleil —, son implication dans ce projet prouve qu’il aime toujours sa ville natale. Et qui sait, peut-être qu’un jour il servira des pintes là-bas et racontera des vieilles anecdotes de l'époque où il faisait partie de l'un des plus grands groupes de rock britanniques.

    A lire aussi