Quels sont les dix meilleurs groupes de... Lyon ?

  • La ville de Carte de Séjour, Marie et les Garçons, Starshooter et de la quenelle de brochet n’a pas dit son dernier mot. La preuve avec ces dix groupes à connaître et qui font la fierté de la troisième plus grande ville de France.

    Jordee. Le rappeur le plus vaporeux du game vient de Lyon, il joue des pseudonymes (Jordee, Jordy, Jorrdee, Lestat De Lyoncourt, NRM…) et a intitulé son album « BJOVR​ $​^​LOP€! » en 2016. Malgré ce gros fuck au référencement, tout le monde le connaît, notamment grâce à ce tube de love-groove made in 2050.

     Vaudou Game. Il a grandi auprès d’une mère vaudoussi, au Togo. Avec un talent naturel de guitariste (musicien pour Papa Wemba en Afrique), Peter Solo, dit Vaudou Game, est la dernière mise à jour de l’afro-funk. Où le croiser à Lyon ? Au Bec de Jazz, évidemment.

    The Rebels of Tijuana. C’est du yéyé ? C’est du garage ? Non, ce sont les Rebels Of Tijuana, fiers dépositaires du yéyégarage (à ne pas confondre avec le yéyétronic des Superets rennaises), cinq dandies anti-hippie en provenance de Lyon et Genève. Jacques Dutronc representz.

    Chromb!. Avec leur math-jazz de combat et leur humour d’OVNI (rendez-vous sur le réseau social Facebook), les Chromb! sont une recette unique, une spécialité locale introuvable nulle part ailleurs. Il y a trois albums à la carte : « I », « II » et, logiquement, « 1000 ».

    François Virot. Membre du groupe Clara Clara, batteur, guitariste, compositeur prolixe, cet adolescent autrefois fan de crust est aujourd’hui aux premiers rangs de la scène punk folk locale. Son dernier super album est sorti sur le label Born Bad et ça va très bien pour lui, merci.

    H-Burns. Où est H-Burns aujourd’hui ? Encore à Romans-sur-Isère, à quelques kilomètres au sud de Lyon ? Renaud Brustlein est-il monté à la capitale ? Est-il dans les années 1990 ? En train de mixer un disque à Los Angeles avec la bande à Kurt Vile ? Une seule réponse : H-Burns est déjà en été et il sort l’album « Kid We Own The Summer« .

    Noyades. « On n’a pas de synthés, de vieille boite à rythme pourrie, de vielle à roue. On n’est pas de Bordeaux […]. On ne met pas de delay court sur la voix. On ne rêve pas d’être Jay Reatard la nuit et on ne donne ni dans coldwave, ni dans la techno. » On le sait depuis la sortie de leur album « Go Fast » : Noyades, c’est du rock.

    Agoria. Son label InFiné est installé à Paris, mais Agoria, Sébastien Devaud au civil, est bien de Rhône-Alpes. Le producteur et DJ est même, comme Laurent Garnier (autre local), impliqué dans les Nuits Sonores depuis leur création.

    uKanDanZ. Mélange de musique éthiopienne, de punk, de sons électroniques et de sérieuses bases jazz : c’est le son le plus pachydermique de la ville aux deux collines. Parfois, on dirait que Tom Morello de Rage Against the Machine tape le bœuf avec un azmari, c’est insensé.

    Balladur. Et pour finir, un groupe à qui on ne demandera jamais de s’arrêter. Eux viennent de Villeurbanne, ont signé le meilleur album de cold-biguine de 2015 « Plage noire, plage blanche » et vous arracheront une larme au cutter avec le morceau Moe, ci-dessous. Allez l’OL.

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