2020 M09 23
Si la crise du coronavirus a mis à mal le monde du spectacle, en France comme partout dans le monde, certains dispositifs tentent malgré tout de participer au dynamisme des musiques actuelles. Les livestreams en sont un exemple, les kits de test en sont un autre, tout aussi essentiels, tout aussi éphémères. C'est du moins l'argument avancé par une start-up autrichienne, persuadée de tenir là l'argument nécessaire à la réouverture des salles de concerts en toute sécurité. « Notre kit de test DIY utilise la norme de référence du test : la RT-PCR, avec une précision de 99% », a ainsi déclaré Veit-Ander Aichbichler, le cofondateur de l'entreprise, dont les kits sont déjà utilisés en Allemagne.
Dans les faits, comment ça marche ? Tout simplement. Le tFRWD se présente comme une alternative « plus rapide, moins chère et indolore » au test nasal. Ce dernier propose de passer par voie buccale : en gros, on se rince la bouche et la gorge avec un liquide pendant une minute, avant de le recracher. Les résultats sont ensuite disponibles 24h plus tard via une application.
La méthode semble efficace, rapide et a déjà séduit Hennes Weiss, le fondateur du Lighthouse Festival en Croatie, visiblement convaincu par cette méthode qui permet de tester 80 000 personnes par jour - et donc d'éviter d'énièmes reports d'évènements à 2021. « En tant que promoteur de festival et de club, a-t-il déclaré à Resident Advisor, j’ai réalisé assez rapidement qu’un seul joueur ne peut pas changer le jeu. Les tests seront le seul moyen, dans les six à dix prochains mois, de permettre les évènements, d’accorder des autorisations et d’augmenter les limites de capacités. » Plus que jamais, c’est l’heure du test pour le monde du spectacle.