2017 M11 8
Jeunesse éternelle. On a du mal à le croire, mais Jack White a à peine… 42 ans. En regardant son impressionnante carrière de forçat du rock, on a pourtant l’impression de dérouler le CV de dix mecs : 7 albums avec les White Stripes, deux avec The Raconteurs, trois avec Dead Weather, sans compter tous les disques produits sur son propre label (Third Man) et ses propres albums solo, dont le dernier, « Lazaretto », publié en 2014.
« J’ai tenté d’écrire cet album comme Michael Jackson en imaginant les chansons dans ma tête, au lieu de les jouer directement. »
Un troisième album en 2018. Comme si tout cela ne suffisait pas, le petit dernier semble prêt à sortir. C’est ce qu’on a appris lors d’une conférence autour du vinyle, à Detroit, où le guitariste vient d’annoncer avoir terminé l’enregistrement de son troisième album solo, auquel il ne lui reste plus qu’à apporter quelques finitions. « À priori, il sonne plutôt bizarre, a-t-il confié, faut que je laisse encore un peu reposer. J’ai tenté d’écrire cet album comme Michael Jackson en imaginant les chansons dans ma tête, au lieu de les jouer directement. » Ça promet.
« Une bonne musique de jardinage. » Pour cet album, qui n’a pas encore de nom, Jacko a, comme à son habitude, cassé les codes pour s’éviter la routine du millionnaire (remember Seven Nation Army ?). Moralité : il s’est loué un petit appartement à Nashville, parfaitement insonorisé pour éviter les fuites, et semble avoir tout enregistré sur un magnétophone à bandes acheté lorsqu’il avait 14 ans « grâce à l’argent de poche obtenu en tondant des pelouses ». On ne sait pas si Jack a aussi fumé la moquette, mais dans une interview croisée avec l’acteur Gary Oldman, le musicien confiait que son troisième solo à paraître sonnerait « comme la musique idéale pour faire du jardinage ou réparer une toiture ». Subitement, on comprend bien l’adjectif « bizarre »… Réponse en 2018.